"Je suis Omar Sy", "Je suis Catherine Deneuve" : la lipdubeuse Fred Veïsse cartonne sur le Net (VIDEO)
C'est l'une des vedettes de YouTube de l'après-Festival de Cannes. Fred Veïsse, comédienne parisienne, a eu l'idée de se filmer avec sa webcam, dans son salon, en train de doubler des comédiens interviewés à la radio. Depuis quelques semaines, ça fait le buzz.
A partir de vraies interviews (la plupart du temps sur France Inter), elle imite des stars et donne l'illusion que c'est elle qui parle. Elle a commencé ces playbacks hilarants lors du dernier Festival de Cannes, avec comme première "victime" Catherine Deneuve, et a posté la vidéo sur YouTube.
Cela a eu tellement de succès qu'elle a continué. Sur son compte YouTube, elle a posté depuis des imitations de Benoît Poelvoorde, Vincent Lindon, Omar Sy, Monica Bellucci, Isabelle Huppert, Xavier Dolan et récemment Béatrice Dalle.
Son succès lui a valu de passer au Grand Journal d'Antoine de Caunes sur Canal+ le 29 mai, où la "lipdubeuse" (de l'anglais lip, lèvre, et dub, doubler) a expliqué qu'elle répétait ses textes d'interviews (dont elle fait des montages) une quarantaine de fois avant de se lancer. Et elle s'est dite étonnée de cet engouement sur le Web: "Je suis aussi surprise que vous", a-t-elle dit à Antoine de Caunes.
Tout est parti d'une interview de Catherine Deneuve sur France Inter pendant le Festival de Cannes, a-t-elle raconté: "J'étais assez surprise et amusée de la façon dont elle posait sa voix et du fait qu'elle avait l'air surtout extrêmement blasée du Festival, dans cette interview. Et en fait quand elle parlait, j'entendais quasiment son cerveau qui disait +Ce Cannes, c'est un calvaire+. Elle ne le disait pas mais je sentais que ça avait un peu perdu de sa magie, et je me disais dans quel état il faut être, comment il faut se sentir" pour dire cela.
Fred Veïsse, 41 ans, est "un peu comédienne", a-t-elle précisé avec modestie. Elle a tenu en 2012 le premier rôle d'un court métrage, Rachelle sur le Rocher.
(Voir ci-dessous son playback d'une interview de Vincent Lindon):
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