Miss France : Jade Voltigeur disqualifiée, Kleofina Pnishi reste, la polémique des tatouages prend de l'ampleur
Un jugement à deux vitesses? La polémique autour des tatouages au sein du concours de Miss France a pris de l'ampleur après la décision du conseil de laisser Kleofina Pnishi, Miss Provence 2017, en lice de la compétition malgré son tatouage au poignet. En effet, cette décision intervient après que Jade Voltigeur, Miss Martinique 2017, a été disqualifiée de la compétition vendredi 11 en raison de celui qu'elle porte sur l'omoplate gauche, et qu'elle dissimule sous une couche de maquillage lors des concours.
Mais si Kleofina Pnishi a pu rester dans la compétition, c'est car son tatouage représente "un lien fort et inséparable: le prénom de sa sœur et la date de son décès survenu l'année dernière. Il représente sa force, celle d'avancer le plus loin possible pour sa famille", a justifié la déléguée du comité régional Provence, Lydia Podossenoff.
Mais c'est également une question de taille. Contactée par Le Parisien, Sylvie Tellier a déclaré que "les petits tatouages discrets, pas plus grands qu'environ 2 cm" étaient autorisés. Et d'ajouter, "pour moi, il n'y a pas de polémique. On autorise les petits tatouages discrets pour que les jeunes femmes ne soient pas pénalisées au concours Miss France, dans les concours internationaux, voire même en cas de contrat d'égérie".
Pour justifier le verdict à l'encontre de Miss Martinique, la directrice générale de la société Miss France a indiqué qu'il "s'agissait d'un tatouage assez gros pour qu'il pose problème. D'ordinaire, lorsqu'ils ont un doute, les délégués m'envoient une photo pour que je leur donne mon avis. Dans ce cas, je n'ai même pas eu à intervenir. Pour Miss Provence, son tatouage est tout à fait réglementaire".
Pourtant, les règles du concours sont très claires. "La candidate s'interdit tous artifices tendant à transformer son aspect naturel tel que (...) les tatouages visibles", écrit le Comité Miss France sur son site internet.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.