Céline Dion fait ses adieux à son frère, Daniel
C'est un début d'année noir pour Céline Dion. Après avoir dit adieu à l'amour de sa vie, René Angélil, la chanteuse s'est rendue ce lundi aux obsèques de son frère, Daniel, décédé le 16 janvier dernier à 59 ans deux jours après son mari. Selon Le journal de Montréal, Céline Dion est arrivée au complexe funéraire, situé à Repentigny (Canada), en fin de matinée afin de se recueillir près de la dépouille de son frère, enterré ensuite à l'église Saint-Simon-et-Jude, à Charlemagne, ville où la famille a grandi. Pour lui rendre hommage, elle aurait même chanté avec ses frères et sœurs dans la chapelle.
Huitième des 14 enfants de la fratrie Dion, Daniel vivait de la musique, sa passion et avait deux filles de 25 et 32 ans et deux petits-enfants. Mais, ces dernières années, il avait été diagnostiqué d'un cancer de la gorge, de la langue, puis du cerveau en phase terminale.
"Il était prêt et il ne souffre plus. Il était serein", avait confié sa soeur, Claudette Dion, au Journal de Montréal le jour de sa mort. La veille, elle avait fait savoir, dans le même journal que "c'était une question de jours ou d'heures". "C'est très douloureux. (...) Notre famille est très éprouvée. Maman est arrivée très vite à Montréal. Elle a 89 ans et elle est très forte. Toute la famille est ensemble. Nous sommes auprès de Daniel, jour et nuit". "Dans les derniers temps, on parlait à Daniel dans le creux de l’oreille pour lui dire combien on l’aimait", avait-t-elle ajouté, précisant que la famille avait fait une prière avant que le malade ne rende l'âme, afin qu'il parte "paisiblement".
Trois jours avant les funérailles de son frère, Céline Dion avait rendu un dernier et majestueux hommage à son mari René Angélil, décédé d'un cancer de la gorge. Ils étaient près de 2.000, famille, amis, artistes, à se déplacer le vendredi 22 janvier jusqu'à la basilique de Montréal pour dire adieu à celui qui a lancé la carrière de la Québécoise et qui a partagé sa vie pendant 21 ans. Les funérailles avaient été retransmises à la télévision car décrétées "nationales" par le gouvernement du Québec.
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