Patrick Bruel a manqué sa carrière aux Etats-Unis à cause de... Dominique de Villepin
Il est l'un des chanteurs français à la carrière la plus florissante, à tel point qu'elle aurait même pu continuer outre-Atlantique. Si Patrick Bruel n'a jamais fait carrière aux Etat-Unis contrairement à d'autres artistes nationaux comme Mylène Farmer, la raison est toute trouvée selon lui. En pleine promotion de son nouvel album Très souvent je pense à vous, un hommage à la chanteuse Barbara, il s'est confié au micro de Karine Ferri dans l'émission Un dimanche avec... sur RFM, qui a publié un extrait de l'entretien.
En effet, l'interprète de Qui a le droit n'a jamais eu l'occasion d'entonner ses plus gros succès dans des salles américaines alors qu'il était bien parti pour. Lorsque Karine Ferri lui demande pourquoi, ce dernier évoque une raison politique. La cause serait liée à l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin et à une malheureuse coïncidence. En 2002, lorsque Patrick Bruel évoque l'idée de se produire aux Etats-Unis, le pays s'engage dans une guerre en Irak et demande de l'aide à la France.
Ce à quoi Dominique de Villepin répondra "non" dans un discours à l'ONU resté dans les annales. Une décision qui n'est pas sans conséquence sur l'amitié franco-américaine. "Au moment où quelque chose se dessinait pour moi, non seulement mon premier enfant allait arriver et en plus Villepin a trouvé la bonne idée de se fâcher avec Bush et tous les Américains! Résultat, on avait un drapeau français qui était en bas, les camemberts qui étaient rayés des cartes et le vin aussi!" affirme-t-il sans détour.
Si le chanteur regrette donc de ne pas avoir saisi cette chance, il n'a pour autant tiré un trait sur cette idée: "la carrière de l'album Entre deux qui aurait dû décoller là-bas, a été partie remise. Mais la partie remise est peut-être pour bientôt donc on va voir...", confie-t-il. Il y a en revanche une proposition qui ne retiendra jamais son attention, celle de se présenter à l'Eurovision. Dans cette même interview, il estime que la France "ne peut pas la gagner vu le système. C’est impossible. Y’a un truc. Déjà, être classé dans les cinq premiers est un miracle".
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