Epilation intégrale du maillot : quels sont les risques ?
Alors que les beaux jours arrivent progressivement, nombreuses sont celles qui s'apprêtent à demander à leur esthéticienne une épilation intégrale du maillot. Au total, selon une étude Ipsos révélée ce lundi 3 par le quotidien 20 minutes, près de 22% des Françaises comptent s'adonner à cette pratique contre 12% au printemps. Mais à en croire une étude américaine publiée en décembre dernier dans Sexually Transmitted infections, l'épilation intégrale, aussi appelée épilation brésilienne, ne serait pas sans risque.
En effet, selon les conclusions d'une équipe de chercheurs, les personnes qui opteraient pour cette pratique contractaient davantage des infections et maladies sexuellement transmissibles comme l'herpès, la syphilis, la chlamydia ou encore la blennoragie. Concrètement, les patients qui avaient déjà épilé leur pubis étaient 80% plus nombreux à avoir connu au moins une IST. Mais ces résultats sont toutefois à prendre avec des pincettes: aucun lien de cause à effet entre les deux phénomènes n'a été démontré. D'autant plus que les personnes interviewées n'étaient pas interrogées sur leur mode de vie, leur nombre de partenaires et surtout leur protection pendant les rapports sexuels.
Selon les scientifiques, deux explications pourraient justifier ce grand écart: tout d'abord, ils ont estimé que l'épilation du pubis provoquerait des microcoupures de la peau favorisant la venue de bactéries ou de virus sexuellement transmissibles. Mais il se pourrait également que les adeptes de l'épilation pubienne auraient davantage tendance à adopter des comportements sexuels à risque.
Une seule certitude toutefois: que ce soit à la cire, au rasoir ou à la crème dépilatoire, la peau souffre et s'irrite chaque fois un peu plus. Mais l'épilation intégrale a également ses avantages: ainsi, il semblerait que le plaisir sexuel soit plus intense lorsque la peau est à nu. De plus, la peau imberbe s'hydrate plus facilement et côté esthétique il n'y a pas plus pratique. Sur la plage ou à la piscine, rien ne risque de dépasser.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.