Finalement, quelles dates pour le début des soldes d'hiver 2019 ?

Les dates des soldes d'hiver 2019 devraient finalement rester celles prévues par le gouvernement. Selon Franceinfo, la demande de certains professionnels de les avancer pour compenser les pertes générées par les blocages des gilets jaunes n'aurait pas été satisfaite.

L'annonce n'avait pas été officialisée ce vendredi à la mi-journée, mais selon Franceinfo, le gouvernement aurait tranché quant aux dates du début des soldes d'hiver 2019. Il n'aurait pas répondu favorablement à la demande de la Confédération des commerçants indépendants de France (CDF) qui souhaitait qu'ils soient avancés d'une semaine pour compenser les effets néfastes des blocages des gilets jaunes.

Les soldes d'hiver débuteront donc le mercredi 9 janvier par défaut. Une date qui tolère cependant plusieurs exceptions. Ainsi, dans les départements de Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et des Vosges, les promotions débuteront dès le mercredi 2 janvier et finiront une semaine plus tard. C'est également le cas en Guyane.

Ces soldes d'hiver devaient par ailleurs marquer une réduction de la durée habituelle. Ils devaient s'étaller désormais sur quatre semaines au lieu de six. Mais la mise en place de cette nouvelle mesure a été retardée. Les soldes d'hiver se termineront donc par défaut le 19 février et le 12 dans les départements les débutant plus tôt.

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En Guadeloupe, ils se tiendront du samedi 5 janvier au dimanche 15 février et à La Réunion du samedi 2 février au dimanche 15 mars.

Ce changement a été décidé de concert avec les professionnels de la vente afin de redonner aux soldes leur aspect exceptionnel, alors que les ventes privées et opérations promotionnelles sont de plus en plus nombreuses.

C'est d'ailleurs un des éléments que soulève le président de CFD Francis Palombi. Il regrette que "les plus petits commerces" ne puissent pas débuter les soldes avant le 9 janvier, "alors que vont déferler pendant plusieurs jours avant les soldes privés, les super-promotions des grands de la distribution, très organisés, très puissants, qui n'ont pas les mêmes problèmes et qui ne sont pas fragilisés comme le sont les TPE et les TTPE du commerce que je porte". Selon lui les pertes de chiffre d'affaires ont été dans les secteurs les plus touchés de l'ordre de 70% suite au mouvement des gilets jaunes.

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