Tour Eiffel : feu vert pour la construction d'une paroi en verre
La Tour Eiffel se parera bientôt d'une paroi en verre. Face à la menace terroriste persistante, le Conseil de Paris a donné son feu vert, ce mardi 28, à la construction d'un mur "pare-balles" autour de l'édifice. Sa construction, dont la fin est prévue en 2018, devrait coûter 20 millions d'euros.
D'après Jean-François Martins, l'adjoint au maire en charge du Tourisme, il s'agit du "seul moyen de rassurer les visiteurs et que l'effet attentat diminue pour qu'ils continuent à venir à Paris", a-t-il expliqué au micro de Franceinfo. Car le monument reçoit actuellement six millions de visiteurs chaque année, un chiffre qui n'a pas vocation à baisser. D'une hauteur de 2m50, ce mur sera implanté sur deux côtés de la Tour Eiffel: le long du Quai Branly et de l'avenue Gustave-Eiffel. Quant aux deux autres côtés, où se feront les entrées et les sorties, ils seront fermés par des grilles métalliques.
#TourEiffel Voici à quoi ressemblera le nouveau mur de protection de la Tour Eiffel https://t.co/TAXgLvTy4Z@LeParisien_75 pic.twitter.com/Jhb0aR2wh4
— Pierre Quiroule (@Jean54631) 7 mars 2017
"Les deux parois qui seront du côté nord-ouest et sud-est de la tour Eiffel, dans l’axe historique du Trocadéro et de l'École militaire, seront d'une transparence absolue, dans un verre qui fait qu’on ne verra quasiment pas cette paroi", a-t-il ajouté précisant que "celles qui seront sur les côtés, le long des jardins, des lacs, des allées cavalières seront en fer forgé d’inspiration Eiffel pour s’intégrer au mieux à l’identité monumentale et patrimoniale du site". Mais que les visiteurs et les Parisiens se rassurent: l'accès au parvis sera toujours libre et gratuit.
En parallèle, pour contrer les véhicules béliers, un dispositif plus large devrait également être mis en place. Des bornes devraient donc être implantées sur les deux axes routiers qui bordent la tour tandis qu'un dispositif de vidéo-protection devrait être installé sur le parvis et dans la tour. Pour autant, le dispositif de sécurité ne sera pas allégé comme l'a expliqué Jean-François Martins. "Ce n’est pas l’objectif. Mais ça va permettre de le concentrer là où on a besoin qu’il soit, sur les points de contrôle et en capacité d’intervenir", a-t-il déclaré.
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