Tour Eiffel : le projet du mur pare-balles déjà sous le feu des critiques
Le projet avance vite, trop pour certains. La tour Eiffel devrait bientôt être entourée d'un mur de trois mètres de haut. Une décision prise pour des raisons de sécurité face à la menace terroriste mais qui est loin de remporter une adhésion unanime.
L'architecte a été sélectionné, le permis de construire déposé, et les premières images illustrant ce que pourrait donner cette clôture ont été diffusées. Selon Le Parisien qui s'est procuré le dossier de présentation du projet, elle se composera pour partie d'un mur en verre pare-balles et pour l'autre d'une clôture métallique.
Voilà à quoi va ressembler la barrière qui protégera la tour Eiffel https://t.co/XZ25TfpZHQ pic.twitter.com/8GcorOffBX
— Konbini France (@KonbiniFr) 8 mars 2017
La partie transparente, en verre blanc "extra-clair" dans le but de limiter l'impact visuel, se trouvera le long du quai Branly et de l’avenue Gustave-Eiffel. La partie métallique s'étendra le long des allées cavalières.
C'est en tout cas ce que prévoit le projet présenté par l'architecte retenu, Dietmar Feichtinger, déjà à l'origine de la passerelle Simone de Beauvoir (entre la bibliothèque François Mitterrand et le parc de Bercy), et de celle qui permet l'accès au Mont Saint-Michel.
Le projet a été lancé par la ville à la demande de la préfecture de Paris afin de sécuriser l'un des monuments les plus visités au monde, mais situé sur une vaste place difficile à contrôler. En 2015 et malgré une légère baisse en raison des attentats, près de 7 millions de touristes sont venus voir la Dame de fer.
Le projet connaît déjà des détracteurs parmi lesquels des riverains inquiets de l'impact sur le paysage ou des membres de l'opposition qui jugent que la mairie de Paris a agi trop vite et sans concertation. Mais aussi, sur les réseaux sociaux, des anonymes qui s'attristent de la nécessité d'enfermer un tel symbole, ou affichent leur scepticisme quant à la possibilité de garder propre un tel ouvrage.
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