Accidents de la vie courante : la maison plus mortelle que la route
Plus de sept accidents de la vie courante sur dix se produisent à la maison, et la cuisine est de loin la pièce la plus dangereuse, devant la cour ou le jardin, selon un sondage OpinionWay publié ce jeudi 2.
Près d'un foyer sur deux (41%) a été touché l'an dernier par ce fléau responsable chaque année de 4,5 millions de blessés et environ 20.000 morts, soit six fois plus que les accidents de la route, selon cette enquête.
Les accidents de la vie courante rassemblent les accidents domestiques, de sport et de loisirs, ainsi que ceux survenus à l'école. Ils n'incluent pas les accidents de la route ou du travail.
Les brûlures arrivent en tête des accidents de la vie courante mentionnés le plus fréquemment: elles sont citées par 19% des personnes interrogées contre 11% pour les chutes, 10% pour les accidents de bricolage et 8% pour les accidents de sport et de loisirs (8%). Ces derniers touchent plus les hommes que les femmes, contrairement aux brûlures et aux chutes qui concernent davantage les femmes.
La maison reste de loin l'endroit le plus dangereux (77%), devant les enceintes sportives (16%), le domicile de proches (13%) et la rue (10%), selon le sondage réalisé pour le compte de GEMA Prévention, une association rassemblant des assureurs mutualistes impliqués dans la prévention.
Quant aux pièces les plus à risques, 62% des personnes interrogées citent la cuisine, où surviennent l'essentiel des brûlures, devant le jardin (24%), la salle de bain (15%), le garage (13%), le salon (13%), les escaliers et les couloirs (12%), et la chambre (11%).
Un accident sur trois aboutit à une prise en charge médicale (plus de 50% si un enfant est concerné) et 14% se terminent à l'hôpital, toujours selon le sondage.
Ce dernier a été réalisé du 27 avril au 4 mai par questionnaire en ligne et selon la méthode des quotas, auprès d'un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et d'un échantillon de 506 parents d'enfants de moins de 18 ans.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.