Cape Epic : les coureurs de "Terres de France" plus forts que la fatigue
Le temps passe et l'équipe "Terres de France" continue de braver la chaleur et la fatigue pour représenter au mieux l’association sur la Cape Epic. Aux commandes de cette aventure épique, Thierry Gonot et Xavier Azalbert voient l’arrivée se rapprocher petit à petit. Avec 111 kilomètres, l’étape reliant deux parties de Worcester a été corsée. "Le début était plutôt roulant car nous voulions arriver plus tôt afin de faire un peu de shopping", rigole Xavier Azalbert. "Et nous avons tendance à arriver un peu tard le soir. Les nuits sont courtes. Il est difficile de récupérer. Mais nous voulons atteindre notre objectif: finir dans les délais". Plus de 2.000 mètres de dénivelés sont passés.
La fatigue s’accumule et la fin approche
Et le final a particulièrement retenu l’attention, comme l’atteste le journaliste Julien Nayener du site Velovert.com. "Les 20 derniers kilomètres ont réservé de solides grimpettes", note-t-il. "À escalader sous un soleil de plomb, sans l’ombre d’un arbre à l’horizon. Pour couronner le tout, certaines descentes qui suivaient étaient truffées de petites épines et c’est avec deux pneus (un chacun) quasiment à plat qu’on est arrivé au dernier ravitaillement pour réparer. Avant cela, on avait bien eu droit à notre lot de dénivelé, mais le profil du tracé avait finalement été plutôt roulant, à l’image d’une longue section toute plate au milieu des champs cultivés". Finalement, Xavier Azalbert et Thierry Gonot sont à nouveau parvenus à finir la course. Et continuent à grimper au classement général.
Au fur et à mesure de la course, le duo de "Terres de France" commence (et on peut le comprendre) à souffrir physiquement. "Ça commence à être difficile", reconnaît Xavier Azalbert. "La fatigue s’ancre. Je n’ai pas l’impression que nous ayons fait le plus dur. Je crois même qu’il reste à faire. Comme le dit Voltaire, à la fin de Candide: +L’homme est né pour vivre dans les convulsions de l’inquiétude ou dans la léthargie de l’ennui+. Nous prenons chaque jour à la fois. C’est déjà énorme d’être là. Nous aimerions finir. Nous en rêvons".
"Nous sommes vraiment écoutés"
En ce qui concerne l’association, les discussions avancent et les petits producteurs sont réellement mis en lumière en Afrique du Sud. "Nous avons fait la connaissance d’une journaliste du Times/SundayTimes Ashleigh qui devrait faire un article", se réjouit Xavier Azalbert sur le blog de Terres de France. "Nous sommes vraiment écoutés. Il y a un vrai intérêt pour la cause que nous défendons. Il faut dire que ce n’est pas monnaie courante d’avoir une équipe comme +Terres de France+ en Afrique du Sud!".
(A noter que FranceSoir récompensera d'un superbe panier gourmand, composé de produits des producteurs de "Terres de France", les lecteurs ayant le plus partagé les articles de la course via Twitter et Facebook).
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