Cape Epic : "Terres de France" passe entre les gouttes du Groenlandberg
La première étape de la Cape Epic, lundi 16, promettait d'être périlleuse. Elle n’a pas déçu. Sous la pluie, le duo Thierry Gonot et Xavier Azalbert, représentant l’association "Terres de France", a parcouru pas moins de 113 kilomètres avec 2.800 mètres de dénivelé. La Oak Valley et son célèbre Groenlandberg ne leur a pas laissé de repos.
Le Groenlandberg, "un morceau d’anthologie"
Au lendemain d’un prologue fort en émotions, les deux hommes s’apprêtaient à attaquer la première grosse épreuve de leur aventure. "Il y avait un peu de stress car on ne savait pas où on mettait les pieds", reconnaît Xavier Azalbert. "Et la météo n'était pas au top. Ce qui a rendu les conditions dangereuses".
Pour Thierry Gonot, président de l’association, la difficulté de l’étape de la Oak Valley n’était plus à prouver. "De nombreuses difficultés nous attendaient", explique-t-il. "Il fallait être solide pour la terminer. J’ai trouvé Xavier solide dans sa tête. Il s’est accroché tout au long de l’étape. Pour ma part, j’ai moins de mérite car j’avais de très bonnes jambes. Peut-être un peu trop, car une faute d’inattention m’a valu une belle chute, heureusement sans conséquence".
Sous une pluie battante, le duo devait gravir le mythique Groenlandberg. "Il est digne de son nom", sourit Xavier Azalbert. "Les conditions atmosphériques épiques l’ont rendu encore plus sauvage". Même son de cloche du côté de son fidèle coéquipier: "C’était une longue ascension en béton à 15%. Un bon morceau d’anthologie!".
Les deux cyclistes de "Terres de France" ont dû monter pendant plusieurs kilomètres sur des sols instables. "Le moment qui m’a le plus marqué est la première montée. Elle était raide et avait un revêtement peu accueillant. Cela oblige à mettre pied à terre", explique Thierry Gonot.
Pour Xavier Azalbert, c’est le paysage qui sortait de l’ordinaire. "Le sable, c’est comme à la plage mais à 1.000 mètres d’altitude avec plein de lacs", s’émerveille le vice-président de "Terres de France". "Les paysages sont magnifiques avec des vignes, des pommiers, des vergers à perte de vue qui épousent les collines…"
Des retours positifs pour l’association
Malgré deux arrêts mécaniques, l’équipe a fini l’étape en 9h07. Et le duo a directement enchaîné en mettant en valeur son action pour les petits producteurs. Un travail qui paie. "Nous avons bien pu parler de l’association", se réjouit Thierry Gonot. "Notamment aux journalistes présents, et tous nous ont réservé un bel accueil".
"Peu de personnes réalisent à quel point ce genre d’épreuves est difficile physiquement et psychologiquement. On fait tout ça pour porter une cause. C’est certes souvent un défi personnel. Mais, pour nous, ce n’est pas tant la course qui compte. Ni même nos performances personnelles. C’est ce que notre implication aura apporté à notre action, qui est de mettre en lumière les producteurs. Ceux-là qui nous fournissent en produits de qualité au quotidien. Nous voulons faire en sorte qu’ils ne disparaissent pas", ajoute-t-il.
Et les retours sont positifs. "Les gens attendent le soir pour lire le blog", affirme Xavier Azalbert. "Nous avons mis en place une interactivité. Nous ne perdons pas la moindre occasion pour parler de notre action citoyenne".
(À noter que FranceSoir récompensera d'un superbe panier gourmand, composé de produits des producteurs de "Terres de France", les lecteurs ayant le plus partagé les articles de la course via Facebook).
(Voir ci-dessous la vidéo de l'arrivée sous la pluie de l'étape 1)
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