Champignons vénéneux : comment les éviter ? Les recommandations de l'Anses
L'automne est l'occasion pour des milliers de personnes de partir à la cueillette aux champignons. Mais cette activité en plein air n'est pas sans risque. En effet, selon les informations de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) 181 intoxications ont été enregistrées ces deux dernières semaines. Des intoxications qui résultent, dans la majorité des cas, d'une confusion avec des champignons comestibles.
Alors pour éviter d'avoir de sévères troubles digestifs ou bien pire, l'Anses a donc fait part de ses recommandations. Il est tout d'abord conseillé de ne ramasser que les champignons que l'on connaît parfaitement mais aussi de faire contrôler la récolte, dans le doute, par un spécialiste en la matière (pharmaciens ou associations et sociétés de mycologie). Il est également recommandé de cueillir uniquement les spécimens en bon état et de prélever la totalité du champignon (pied et chapeau) afin d'en permettre l'identification.
De plus, il faut éviter d'en proposer à de jeunes enfants mais aussi de les cueillir près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges). Il est en revanche conseillé de bien séparer par espèce les champignons récoltés pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles, de se laver soigneusement les mains après la récolte, de conserver ses légumes à part et dans de bonnes conditions, de les consommer dans les deux jours au maximum après la cueillette mais aussi de les consommer en quantité raisonnable après une cuisson suffisante. Les consommer crus est fortement déconseillé.
Toutefois, dans le cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges ou encore troubles de la vue), généralement dans les 12 heures qui suivent la consommation de champignons, il faut immédiatement appeler le "15" ou le centre antipoison de sa région.
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