Facebook : bientôt un clic "Je n'aime pas"

Auteur(s)
JmC
Publié le 16 septembre 2015 - 09:34
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Des internautes devant le logo de Facebook.
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©Dado Ruvic/Reuters
Enfin un vrai dialogue entre amis sur Facebook: j'aime, je n'aime pas.
©Dado Ruvic/Reuters
Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a annoncé mardi une révolution que les utilisateurs du réseau social réclament depuis longtemps: un bouton-clic "Je n'aime pas".

C'est tellement entré dans les mœurs des internautes que le bouton-clic "J'aime" (pouce levé) de Facebook est devenu un nom commun en bon français: un "Like". Mais que se passe-t-il quand on n'aime pas?

Eh bien le réseau social va introduire un "Don't Like": "Je n'aime pas" (pouce baissé). Son fondateur et PDG, Mark Zuckerberg, l'a annoncé mardi 15 lors d'un échange de questions-réponses avec le public à Menlo Park, en Californie. "Nous vous avons enfin entendu", a-t-il dit, reconnaissant que cette demande des utilisateurs de Facebook existait depuis longtemps.

Les ingénieurs du groupe y travaillent et ce nouveau bouton-clic devrait apparaître "bientôt", a-t-il précisé. "Aujourd'hui est un jour spécial, parce que c'est le jour où je peux dire que nous travaillons là-dessus et que nous sommes tout près de démarrer un test".

Cela permettra aux utilisateurs d'exprimer leur sentiment face à un texte ou une photo d'un autre "ami" de Facebook: "Je n'aime pas". Les utilisateurs du réseau social souhaitent d'autres moyens de s'exprimer en un seul clic, comme "Je suis désolé" ou "Intéressant", nouvelle étape d'une communication-éclair qui n'aurait pas besoin de mots.

"Nous ne voulions pas seulement construire un bouton +Je n'aime+ pas parce que nous ne voulons pas transformer Facebook en un forum où les gens votent pour ou contre les publications des gens", a expliqué Mark Zuckerberg. "Il est important de donner aux gens davantage d'options que juste +J'aime+ pour rapidement marquer des émotions et partager leurs sentiments sur une publication".

Mais, contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est techniquement "étonnamment compliqué" à mettre en œuvre, a-t-il ajouté. 

 

 

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