Covid : traitements, les masques tombent (2)
Les billets du Dr Gérard Maudrux sont repris avec son accord. Celui-ci est particulièrement important car il reprend un travail de longue haleine sur l’ivermectine
Après les déboires des vaccins, voici maintenant le scandale de l’Ivermectine. Beaucoup de questions sur le rôle joué par certains et certains organismes dans l’autorisation ou non d’un médicament, où les critères médicaux et les malades sont bien peu de choses.
Tout d’abord un grand merci à France Soir (voici son article complet que je vais résumer), du grand journalisme d’investigation, et un grand merci à la Docteure Tess Lawrie, un grand médecin d’abord au service des patients. Sa dernière interview de France Soir où elle dénonce la manipulation. Traaduite par mes amis suisses de ivermectine-covid.ch.
Vous vous rappelez la méta-analyse de Andrew Hill, fin 2020 ? Enthousiaste, il a même déclaré dans les journaux de la City :
« dépêchez-vous, l’Ivermectine arrive, on va en manquer ».
Il est ensuite chargé par l’OMS d’un rapport qui sera remis le 18 mars, l’OMS devant se prononcer fin mars. Tout le monde était optimiste.
Et puis dans les réunions à l’OMS, lors des dernières réunions de travail, les participants sentent un revirement de Hill. Il est interviewé par France Soir qui trouve qu’il y a des choses qui clochent. Et puis il y a le rapport, surtout ses conclusions, qui cloche aussi. Alors on creuse, des deux côtés de la Manche pour comprendre. La syntaxe est bizarre, comme une traduction Google. Des essais sont faits, traduction du français ou de l’espagnol. Et Tess interroge l’auteur, qui avoue un co-auteur masqué, notamment pour les conclusions, ce qui est une faute grave s’il n’est pas cité comme auteur, tout comme il y a des signataires inconnus, et pas de déclaration de conflits d’intérêts, pourtant obligatoire. Il dit également avoir eu des contacts avec Madame Dominique Costagliola, de l’Inserm (cf mon billet précédent). Tess Lawrie, choquée, est prête à répéter cela sous serment.
Pendant que l’on réfléchit, dimanche après-midi, Mme Costagliola tweete sur l’Ivermectine. Et qu’écrit-elle ? Mot à mot la conclusion du rapport Hill ! Est-ce elle, la rédactrice ? Coïncidence ?
Maintenant vous me direz que tout ceci est incohérent : que fait cette dame, farouche opposante à l’Ivermectine depuis le premier jour, avec Hill, il y a peu encore fortement défenseur du traitement ? Pas si incohérent que cela :
Le financier, le patron de Hill, c’est UNITAID. Qui est la président d’UNITAID ? C’est Marisol Touraine. Est-ce que Marisol connaît l’INSERM ? Bien entendu, en tant qu’ancienne ministre de tutelle de l’organisme. Est-ce que Marisol connaît dame Costagliola ? Réponse ci-dessous. La boucle est bouclée.
Voilà, ce sont des faits, rien que des faits, et il y a des enregistrements des conversations. A vous d’en tirer vos conclusions, moi je me pose des questions :
Qui a rédigé les conclusions du rapport de Hill ? Quel est le donneur d’ordre ? Pourquoi ? Comment et pourquoi on va pouvoir refuser une autorisation pour un médicament dont tous les critères médicaux et scientifiques sont plus que favorables ? Il y a innocuité, et présomption d’efficacité, alors que ces autorités ont validé des produits infiniment plus toxiques et sans les mêmes présomptions d’efficacité.
Quant aux conclusions modifiées d’Andrew Hill, elles n’ont qu’un but : donner des arguments à l’OMS pour gagner quelques mois.
L’OMS préparerait-elle le lancement d’un appel de fonds, ne voulant pas déplaire à ses bailleurs ?
Les conclusions du rapport sont ci-dessous
Et la traduction
Premier paragraphe, de Hill : « Cette méta-analyse de 18 ECR portant sur 2282 patients a montré une amélioration de 75% de la survie, un délai de récupération clinique plus rapide et des signes d’un effet dose-dépendant de la clairance virale chez les patients recevant l’ivermectine par rapport au traitement témoin. » RAS, affaire conclue, eh bien non, pas suffisant.
Suivants, probablement auteur fantôme : « Malgré la tendance encourageante que démontre cette base de données existante, il ne s’agit pas encore d’une base de données suffisamment solide pour justifier l’utilisation ou l’approbation réglementaire de l’ivermectine. Cependant, le manque actuel de preuves de haute qualité ne fait que souligner le besoin évident d’essais cliniques supplémentaires, de meilleure qualité et à plus grande échelle, justifiés pour enquêter davantage sur l’utilisation de l’ivermectine.
La dose efficace maximale d’ivermectine doit être clarifiée et les nouveaux essais cliniques doivent utiliser un régime posologique cohérent sur plusieurs jours, avec au moins 0,4 mg / kg / jour. La dose et le calendrier appropriés d’ivermectine doivent encore être évalués et les essais cliniques randomisés en cours sur l’ivermectine doivent être poursuivis jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour un examen rigoureux par les organismes de réglementation. »
Voilà ce qu’on fait à un traitement qui peut guérir de la Covid. Voilà ce que font ceux qui prétendent s’occuper de notre santé, au plus haut niveau sur la planète. Qui va décider pour l’ANSM ? l’OMS ? UNITAID ? L’INSERM ? COSTAGLIOLA ? Si c’est le cas, à quoi sert l’ANSM ?
Est-ce que dans cette histoire quelqu’un s’est préoccupé des malades ? Des morts ? Est-ce que l’on veut vraiment traiter la Covid ?
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