Effets indésirables "mortels" du vaccin contre la Covid-19  : lettre de demande d’annulation de ma révocation au CNG (ministère de la Santé)

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Dr Amine Umlil pour France-Soir
Publié le 07 octobre 2023 - 17:14
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Amine Umlil
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F. Froger / Z9 pour France-Soir
Amine Umlil
F. Froger / Z9 pour France-Soir

Le docteur en pharmacie et juriste Amine Umlil a été révoqué le 27 janvier 2023 après avoir lancé plusieurs alertes sur le consentement libre et éclairé, les effets secondaires des thérapies géniques Covid-19 et avoir été auditionné dans le cadre de l’enquête sur les effets secondaires de la vaccination conduite par l’OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques).

Ce 3 octobre 2023, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau déclarait sur France-Inter au micro de Léa Salamé qu’il n’y avait pas d’effets secondaires de la vaccination, une forme d’incitation à la vaccination. 

Le Dr Umlil, pharmacien, a donc lancé une alerte supplémentaire au sujet des effets indésirables "mortels" du vaccin Covid-19 et par la même demande l’annulation de sa révocation à travers un courrier recommandé adressé à la directrice du CNG (Centre National de Gestion) qui avait prononcé sa révocation. Il est reproduit ci-après, comme une tribune : 

 

Objet : Arrêté de révocation et alertes sur des effets indésirables mortels du vaccin contre la Covid-19. Nouveaux faits.

Madame la directrice générale du CNG,

Le 4 février 2023, j’ai reçu l’arrêté de ma révocation en date du 27 janvier 2023 qui a été posté le 1ᵉʳ février 2023.

En plus des moyens, qui vous ont été adressés dans mes écritures lors de la procédure disciplinaire engagée par votre prédécesseur (Madame Eve Parier) et dans le cadre des recours introduits auprès du tribunal administratif de Nantes avant et après ma révocation (litige toujours en cours), je vous transmets également et notamment de nouveaux faits.

En effet, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du vaccin contre la Covid-19 admet aujourd’hui, et de façon expresse, que ce vaccin peut tuer :

« Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty (…) Elles ont été observées (…) plus souvent chez les hommes plus jeunes (…). Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d’issue fatale ont été observés. »

Ces effets indésirables cardiaques mortels ne sont pas les seuls listés dans l'AMM.

Et pourtant, le ministre de la Santé et de la Prévention, Monsieur Aurélien Rousseau, sous l’autorité duquel vous exercez, continue d’affirmer publiquement que ce vaccin n’a aucun effet indésirable.

Comment un ministre de la Santé et de la Prévention peut-il continuer à appeler publiquement à la vaccination par un produit potentiellement mortel sans informer le public de ce que la loi (au sens large) et les juges (Cour de cassation, Conseil d’État) exigent en matière d’information sur tout médicament, à savoir notamment les effets indésirables normalement prévisibles et en particulier les effets indésirables fréquents, ou graves même exceptionnels ?

Au lieu de continuer de faire cette promotion, le ministre de la Santé et de la Prévention aurait dû actionner l’une des dispositions de la loi (article L.1111-2 du code de la santé publique) : faire rappeler toutes les personnes vaccinées par ce produit afin de porter à leur connaissance l’existence d'un risque cardiaque potentiellement mortel afin d’anticiper sa réalisation, c’est-à-dire avant de nouveaux décès. En effet, cet article L.1111-2 du code de la santé publique dispose :

« Lorsque, postérieurement à l’exécution des investigations, traitements ou actions de prévention, des risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée doit en être informée, sauf en cas d’impossibilité de la retrouver. »

« Sauf en cas d’impossibilité de la retrouver »… Ce texte aurait pu ajouter : « ou si elle est déjà morte ».

D’ailleurs, ledit ministre de la Santé et de la Prévention se présente comme étant professeur d’histoire. Il devrait donc s’intéresser à l’histoire de la protection du consentement par notre corpus juridique (textes nationaux, européens et internationaux) depuis le code de Nuremberg.

Ce ministre de la Santé et de la Prévention méconnaît également cette obligation d’information lors des deux campagnes médiatiques actuelles concernant d’autres médicaments : vaccin GARDASIL9® ; BEYFORTUS®.

Eu égard aux dispositions de l’article 40 du code de procédure pénale, il vous appartient, me semble-t-il, d’alerter le ministère public de tout agissement susceptible de vicier le consentement des personnes humaines dans le domaine du médicament notamment ; agissements qui sont de nature à porter atteinte à la dignité de la personne humaine. Il vous revient également de l’alerter sur tout comportement visant à faire obstacle à l’exercice de l’obligation d’information et du devoir d’alerte qui pèsent sur un pharmacien.

Toute personne humaine a le droit de savoir que ce vaccin peut tuer. Désormais, vous êtes parfaitement informée en votre qualité de nouvelle directrice générale du CNG.

Ces effets indésirables cardiaques graves étaient connus avant l’engagement de cette procédure disciplinaire et avant la décision de ma révocation prise, avant votre arrivée au CNG, par la directrice générale par intérim (Madame Christel Pierrat).

La « peine de mort professionnelle » – termes utilisés par mon avocat devant le tribunal administratif de Nantes pour qualifier cette révocation – est fondée, selon votre arrêté, sur mon prétendu manquement aux devoirs de « réserve », de « neutralité » et d’« obéissance hiérarchique » ; devoirs auxquels je ne suis pas soumis en ma qualité de pharmacien bénéficiant d’une indépendance professionnelle et sur lequel pèsent des obligations d’information et d’alerte. Le CNG a tiré, à tort, ces ʺdevoirsʺ du code de déontologie des médecins visé par ledit arrêté de révocation ; alors que je suis pharmacien et que le CNG n’est pas compétent pour apprécier d’éventuels manquements au code de déontologie des médecins ou à celui des pharmaciens. Le pharmacien, tout comme le médecin, bénéficie aussi d’une large liberté d’expression dans le cadre des débats portant sur des sujets d’intérêt général comme celui de la santé publique.

Donc selon le CNG, qui admet pourtant par écrit que mes compétences sont unanimement reconnues et qu’elles ne sont pas remises en cause, pour pouvoir continuer à exercer mes fonctions au centre hospitalier de Cholet en ma qualité de pharmacien des hôpitaux praticien hospitalier, j’aurais dû me taire et contribuer à cacher au public l’existence de ces effets indésirables mortels ; alors même que je suis responsable dans cet hôpital public de la pharmacovigilance depuis 2002, de la coordination de neuf vigilances sanitaires depuis 2007, et du centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques (CTIAP) depuis 2010 qui est destiné notamment audit public.

Les complices de mes détracteurs sont nombreux. Mais, il n’y a rien de plus puissant qu’une vérité qui se met en marche, certes tardivement. Tôt ou tard, ils auront des comptes à rendre devant la justice.

Je suis viré d’une façon que le CNG n’aurait pas osé appliquer à un chien ; pour avoir fait mon travail et révélé le véritable visage de la communication utilisée par les autorités sanitaires et politiques dans le but de promouvoir ce vaccin. Pour avoir témoigné lors de l’enquête menée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) à la demande de la commission des Affaires sociales du Sénat, suite à une pétition citoyenne. Cet organe parlementaire bicaméral (composé de députés et de sénateurs), créé par la loi, a confirmé l’intégralité de mes alertes et analyses proposées.

Je suis révoqué sans aucune base légale.

Révoqué sans préavis ; je n’ai même pas pu récupérer mes affaires personnelles (livres, etc.) restées dans mon bureau au centre hospitalier de Cholet.

Et je ne parle pas de la direction du centre hospitalier de Cholet qui m’a qualifié, auprès de Pôle Emploi de « Ressortissant hors UE et EEE » ; après que vos prédécesseurs aient affirmé par écrit au tribunal administratif de Nantes que j’étais nommé à « titre probatoire » (période d’essai) depuis 2004. Alors que j’ai toujours été français en arrivant à l’hôpital de Cholet dans lequel j’ai été nommé à « titre permanent » (titulaire) depuis 2005 par le ministre de la Santé ; et que le même CNG (vos prédécesseurs) m’a adressé ensuite mes avancements d’échelons en tant que titulaire.

Par la présente, et a minima, je vous demande donc de bien vouloir annuler l’arrêté de ma révocation d’une part, et de procéder à la réparation statutaire intégrale et à la réparation des dommages injustifiés subis d’autre part. Et cela sans délai, dès réception de la présente demande.

Dans l’attente de votre réponse,

Je vous prie de bien vouloir recevoir, Madame la directrice générale du CNG, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien – Juriste (droit de la santé)

 

 

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