Papillomavirus et vaccinations, sur quel pied danser ?
Les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, la méningite à Haemophilus influenzae b (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), l'hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole sont obligatoires en France chez les nourrissons de moins de 2 ans nés depuis le 1er janvier 2018, sauf contre-indication médicale reconnue.
S'il s'agit d'une mesure non rétroactive, ces onze vaccins sont indispensables à l’enfant pour être admis en collectivité (crèche, école, séjour de vacances...).
Madame Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, s'était alors engagée dans une bataille contre les détracteurs de l’obligation. Jacques Bessin, président de l'Union nationale des associations citoyennes de santé, estimait sur Franceinfo qu'il s'agissait d'une "hérésie" et ajoutait que "les vaccins ont des effets secondaires neurologiques, musculaires mal mesurés et parfois irréversibles".
Les obligations vaccinations sont donc passées de 3 (diphtérie depuis 1938, tétanos depuis 1940, poliomyélite depuis 1964) à 11 par décret n° 2018-42 du 25 janvier 2018 (application de l’article 49 de la loi no 2017-1836 du 30 décembre 2017 de financement de la sécurité sociale pour 2018).
Depuis 2008, le DTP seul n’était plus commercialisé et les laboratoires l’associaient à d’autres vaccins recommandés sous forme de vaccins polyvalents. Ces vaccins sont remboursés par l'Assurance Maladie, sur prescription médicale, le plus souvent à 65 % (le ROR à 100 %) et la partie restante par la mutuelle, si la personne a souscrit un contrat "complémentaire santé" auprès d'une mutuelle.
Le surcoût pour l’assurance maladie de l’extension de l’obligation vaccinale pour l’Assurance-maladie, selon le ministère de la santé est estimé à 12 millions d’euros. Il fut envisagé à l’époque que la vaccination contre les papillomavirus constitue une "12ème obligation".
Le 28 février 2023, le président de la République annonce dans un collège de Jarnac (Charente), une campagne de vaccination gratuite et généralisée en milieu scolaire, à l'automne 2023, contre ces papillomavirus.
Il est prévu un rappel 9 mois plus tard. Ici, la vaccination ne sera pas obligatoire, les parents pourront en décider. En France, à fin 2021, 37,4% des jeunes filles de 16 ans avaient reçu deux doses de vaccin et chez les garçons 6% avaient reçu une dose à 15 ans, selon des chiffres officiels.
Les montants affichés (mais sous-estimés) alloués par les industriels producteurs de vaccins contre les papillomavirus, de 2012 à 2018, stupéfient : GSK (Cervarix®), Sanofi Pasteur MSD (Gardasil® jusqu'en 2016) et MSD (Gardasil® et Gardasil 9®) aux acteurs du secteur de la santé (repas, transports, cadeaux + montants et rémunérations déclarées aux structures et aux professionnels) :
- Presse et médias : 113 124 317 €.
- Académies, fondations, sociétés savantes, organismes et conseil : 80 852 594 euros.
- Professionnels de santé : 79 143 659 €.
- Etablissements de santé : 70 471 258 €.
Suit encore une longue liste...
"Dans les pays occidentaux, le succès fulgurant de la vaccination à papillomavirus incarne une nouvelle ère du marketing pharmaceutique et du ghost management. Un imposant dispositif alliant communication, lobbying et conflits d’intérêts a été déployé avant, pendant et après le processus d’approbation du vaccin. Grâce à une stratégie de capture en réseau, le ghost management en faveur de la vaccination HPV (papillomavirus humains) a réussi à neutraliser tous les acteurs qui auraient pu freiner les ambitions de l’industrie pharmaceutique. Un impressionnant dédale d’influence a permis de contrôler les autorités de régulation, les organes de santé publique, les revues médicales, les médecins et les experts. Le ghost management a permis ici une captation efficace des médias, de la société civile et du législatif, réussissant même à neutraliser une présumée concurrence sur le marché", selon les journalistes Catherine Riva et Serena Tinari.
L'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) et la Haute Autorité pour la Santé (HAS), soutiennent que les vaccins hPV utilisés sont parfaitement tolérés et sûrs… Mais les prétendus vaccins à ARN messager et à adénovirus contre la Covid, et leurs effets lourdement indésirables avérés, vont laisser des traces dans les esprits.
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) préconise depuis 2012 que la vaccination HPV des jeunes filles "soit pratiquée entre les âges de 11 et 14 ans". Les mensonges générés par les médecins des plateaux avec d’énormes conflits d’intérêt et les journalistes incompétents ou achetés concernant la Covid ont provoqué plus que de la méfiance, une véritable suspicion et même une incrédibilité bien compréhensible contre l’ensemble des vaccins.
La plupart des femmes et des hommes ayant une activité sexuelle seront infectés par des papillomavirus, virus à ADN double brin circulaire fermé (8000 paires de bases) qui codent pour 8 à 10 protéines.
On les désigne, dans l’espèce humaine, en abrégé en HPV ou hPV (Human Papillomavirus) ou VPH (virus du papillome humain). Nous devons en être à plus de 200 génotypes humains dans cette famille dont 120 ont été séquencés. Il est avancé qu’ils seraient responsables en France de 3000 à 6000 cancers par an, la plupart annonçant 4500 chez des femmes dans 3/4 des cas (col de l’utérus, vulve, vagin, anus et sphère ORL) et dans ¼ des cas chez les hommes (ORL le plus fréquemment mais aussi anus et pénis). Le risque est plus élevé chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
1 - Les différents types de papillomavirus
Les papillomavirus, capables d’infecter l’espèce humaine (et de nombreux autres mammifères), appartiennent à la famille des Papillomaviridae. La famille a été subdivisée en une douzaine de genres désignés par une lettre grecque (α, β, γ, …). Les papillomavirus humains appartiennent principalement au genre α-Papillomavirus. Ce sont des petits virus de 52 à 55 nm de diamètre (un nanomètre = 1 milliardième de mètre, symbole nm), non enveloppés ( = nus mais avec une capside) mais résistant très bien dans l'environnement et en particulier au froid, aux solvants organiques et aux détergents.
Cette résistance explique que dans les blocs opératoires, les interventions pour ablation chirurgicale de lésions cutanées condylomateuses (voir suite) sont toujours pratiquées en dernier. La capside de ces virus est constituée de 72 "capsomères" composés de 360 protéines dites L1 (prépondérantes) et de protéines L2. Les protéines précoces sont appelées E1, E2... (E pour "early"). Les protéines tardives ou protéines de capside sont nommées L1 et L2 (L pour "late"). Les papillomavirus se répliquent dans le noyau de nos cellules.
Certains sont à tropisme cutané et sont statistiquement à relier à des tumeurs bénignes comme les verrues plantaires mais peuvent aussi favoriser quelques tumeurs malignes (carcinome spinocellulaire de la peau par exemple). A noter que les papillomavirus humains cutanés sont souvent présents sur la peau normale de sujets sains.
D’autres ont un tropisme muqueux et infectent les cellules épithéliales des muqueuses orales et génitales. Ils correspondent à 2 catégories :
- Ceux qui sont considérés comme responsables de l’apparition de tumeurs bénignes ou condylomes (= verrues génitales ou anales = « végétations vénériennes » = « crêtes de coq »). Ils peuvent se manifester sur les organes génitaux externes et internes. L’incidence annuelle des condylomes génitaux a été estimée en France à 107 pour 100 000 habitants. hPV 6 et 11 seraient responsables de 90 % des condylomes. Acad. Natle Méd., 2007, 191, no 9, 1805-1817, séance du 11 décembre 2007.
1806 - Ceux que l’on pense à haut risque cancérogène qu’on appelle aussi oncogènes (hPV 16, 18 et de façon moindre 31, 33, 45, 52, 58) … Les virus HPV 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59 sont considérés comme des virus oncogènes prouvés. Tout particulièrement les hPV 16 et 18. En fait 13 sont censés provoquer le développement de lésions précancéreuses risquant d’évoluer en plusieurs années voire dizaines d’années en cancers. Le caractère cancérigène du virus est relié à la capacité du virus à s'intégrer au génome de la cellule infectée et à produise des protéines qui inactivent les protéines issues des gènes suppresseurs de tumeurs. Ainsi hPV 16 code une protéine dite "E6" qui se fixe au produit du gène P53 (un anti-oncogène = suppresseur de tumeur = anti cancer) tandis qu’hPV 18 produit une protéine dite "E7" qui s’accroche sur le produit du gène P105Rb (un autre anti-oncogène)… Ces deux mécanismes sont considérés comme étant le point de départ de la cancérisation. Les virus des types HPV-16 et HPV-18 causeraient à eux seuls plus de 70% des cancers du col de l’utérus, du vagin ou de l'anus.
La découverte d’un lien considéré comme de causalité entre papillomavirus et cancer du col de l'utérus a valu au virologue allemand Harald zur Hausen le prix Nobel de Physiologie et médecine 2008.
À l’époque, le groupe pharmaceutique AstraZeneca avait été soupçonné, par la radio publique suédoise "Sveriges Radio", d'avoir payé pour que l'Allemand Harald zur Hausen, reçoive ce prix Nobel de médecine.
Entre autres AstraZeneca, par l'intermédiaire de sa filiale Medimmune, percevait des royalties des firmes Merck Sharp et Dome (pour le Gardasil) et GlaxoSmithkline (pour le Cervarix) (8).
L’infection à papillomavirus est sexuellement transmissible (= IST) et c’est même la plus répandue au monde. Elle est considérée en France comme étant à l’origine de : 2900 cancers du col de l’utérus, 1500 cancers en otorhinolaryngologie, 1100 à 1500 cancers de l’anus (plus fréquent chez les femmes), 200 cancers de la vulve ou du vagin et une centaine de cancers du pénis. 1750 cas de cancers chez l’homme. Soit au total près de 2% des cancers incidents. 30 000 cas de lésions précancéreuses chaque année. Avant 15 ans pas de cancers de l’utérus et entre 5 et 20 ans très très peu.
Les facteurs de risque sont : l’âge précoce des premiers rapports sexuels, des partenaires multiples et la présence d’une autre infection sexuellement transmissible (herpès, Neisseria gonorrhoeae cause de gonorrhées = « chaudes-pisses », Chlamydia trachomatis cause de chlamydioses). Le tabac et l’obésité sont également cités.
Les papillomavirus sont très contagieux.
La transmission peut avoir lieu par voie cutanée, peau à peau (caresses), par voie buccale et par des supports souillés (linge de toilette). De nombreuses petites filles sont infectées bien avant un premier rapport sexuel. La transmission peut aussi s’effectuer par contact entre une muqueuse infectée et une muqueuse saine (rapport sexuel vaginal, oral ou anal).
La transmission peut donc s’effectuer même sans pénétration. Ainsi, le préservatif ne protège que partiellement contre cette IST. Le virus est absent du sperme, de la salive ou du sang.
La transmission périnatale d’une infection symptomatique semble rare. Généralement, la transmission périnatale devient cliniquement apparente au cours des deux premières années de vie mais la transmission peut se faire par une sonde d'échographie endovaginale.
Ces virus peuvent rester dans l’organisme de manière dormante ou disparaître spontanément. "Plus de 50 % des infections au VPH disparaissent en 6 à 18 mois et 80 % sont guéries avant cinq ans". (Ana Cecilia Rodríguez, Mark Schiffman, Rolando Herrero et Sholom Wacholder. JNCI: Journal of the National Cancer Institute, vol. 100, no 7, 2 avril 2008, p. 513–517).
La plupart des infections par les papillomavirus ne donnent aucune lésion. Dans 90 % des cas, l’infection est transitoire et s’élimine naturellement en une à deux années après la contamination sexuelle. Dans 10% des cas, l’infection persiste et peut entraîner des lésions appelées dysplasies au niveau de la muqueuse du col. On parle alors de lésions potentiellement malignes ou lésions précancéreuses. Dans 75% des cas ces lésions ont disparu en un an.
"Les anomalies de bas degré dites CN1 ne précèdent un cancer que dans 1% des cas, les CN2 que dans 5 % des cas et les CN3 dans 12 % des cas. Ceci au terme d’une évolution de plusieurs dizaines d’années durant lesquels le passage au cancer invasif peut être prévenu par le dépistage par frottis classique", d'après Nicole Delépine, médecin oncologue.
Selon sa gravité des lésions, deux options sont possibles : surveiller la lésion jusqu’à ce qu’elle guérisse spontanément (ce qui arrive donc le plus souvent) ou la supprimer. Pour les traitements, le lecteur peut se reporter à un court mais précis article de l’Institut National du Cancer.
Chez les jeunes femmes de moins de 20 ans :
- plus de la moitié des lésions de bas degré régressent spontanément en quelques années, 10 % évoluant vers des lésions de haut degré ;
- environ un tiers des lésions de haut degré régressent spontanément, 5 % évoluant vers un cancer.
Voir : Eileen F. Dunne, Elizabeth R. Unger, Maya Sternberg, Geraldine McQuillan, David C. Swan, Sonya S. Patel, Lauri E. Markowitz. "Prevalence of HPV infection among females in the United States" [archive] JAMA. 2007;297:813-819.
La disparition spontanée de ces anomalies bénignes est donc la règle générale.
2 - Présentation générale des 3 vaccins
Donc la vaccination contre les infections à HPV est recommandée en France chez les filles depuis 2007 et cette vaccination l’est également chez les garçons depuis le premier janvier 2021.
Avant cette date de 2021, seules les jeunes filles ainsi que les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes de moins de 26 ans étaient concernés par l’une des vaccinations hPV. La stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 vise un objectif de 80% d'ici sept ans.
La première version du "vaccin" date de 2006. Le 8 juin 2006, la mise sur le marché du 1er vaccin Gardasil de Merck & Co. fut approuvée aux États-Unis par la FDA pour un usage auprès des jeunes filles et des femmes de 9 à 26 ans.
Les vaccinations contre les hPV sont effectuées par les médecins, les infirmiers, les pharmaciens et les sages-femmes.
Les pharmaciens étaient déjà habilités à administrer les vaccins contre la grippe saisonnière et la Covid-19. Depuis le 7 novembre 2022, ils sont autorisés à administrer 14 autres vaccins ainsi que leurs rappels chez les 16 ans et plus : diphtérie ; tétanos ; poliomyélite ; coqueluche ; infections invasives à pneumocoque ; hépatite A et hépatite B ; méningocoques de sérogroupes A, B, C, Y et W ; rage ; papillomavirus humains. Il est prévu que l’acte d'injection en pharmacie coûtera 9,50 € à partir de janvier 2023. La vaccination sur les enfants de moins de 16 ans ou sur des personnes immunodéprimées ne peut pas être effectuée en pharmacie.
Les vaccins contre les HPV sont composés de protéines qui imitent l’enveloppe des virus et qui n’ont pas le pouvoir d’infecter la personne vaccinée. Ces vaccins ne peuvent donc absolument pas transmettre les pathologies précitées …
Les 3 vaccins contre les papillomavirus sont constitués de particules pseudo-virales ( = VLP pour Virus Like Particles) de nature protéique. Donc, PAS d’ARN messager, ni ADN et impossibilité d’une insertion dans notre génome.
On introduit dans un virus (baculovirus) ou une cellule de levure de bière les gènes codant les protéines antigéniques de hPV à produire. Le virus se multiplie dans des cellules isolées de cellules de papillon pour Cervarix®. On peut aussi utiliser des cellules de levure qui elles aussi se multiplient Gardasil® et Gardasil 9®.
Il y a dans les deux cas production des protéines de capside de hPV qui sont purifiés et s’autoassemblent en particules pseudo-virales. Se seront uniquement elles qui seront injectées. Donc chez tous les vaccins contre les papillomavirus (Cervarix® de GlaxoSmithKline, Gardasil® et Gardasil 9® de Merck & Co) la quantité d’antigène injectée est connue.
Principe de ces vaccinations hPV : on introduit en quantité connue les protéines antigéniques (dites L) → le corps (en fait nos lymphocytes B) produit des anticorps contre ces protéines d’enveloppes injectées → Si le papillomavirus visé pénètre dans l’organisme par la suite, les anticorps le neutraliseront.
Ce n’est pas le cas des thérapies à ARN messager (Comirnaty® de Pfizer ou Spikevax® de Moderna) et à adénovirus (Vaxzevria® d’AstraZeneca, Janssen® de Johnson&Johnson ou encore Spoutnik-V de l’institut de recherche Gamaleïa) utilisés dans la prétendue "vaccination" contre la Covid où la quantité d’antigène fabriquée (spike, ici en elle-même toxique) est inconnue en particulier de par la persistance pour une durée inconnue des ARN producteurs, pour certains à base uracile modifiée et pouvant persister au moins 2 mois… avec pour conséquence un épuisement des défenses immunitaires face à la production permanente de spike. S’ajoute le fait que ces thérapies présentent le risque de s’intégrer à notre patrimoine génétique même si on nous a prétendu, par intérêt commercial, le contraire. C’est même relativement facile avec des adénovirus même défectifs.
- Le Cervarix® de GlaxoSmithKline. Dans une lettre aux professionnels de santé datée du 20 janvier 2023 le laboratoire annonçait que la commercialisation de ce vaccin allait cesser au plus tard au deuxième trimestre 2023 (définitif ?). Il s’agit d’un vaccin contre les génotypes 16 et 18 du papillomavirus humain (hPV).
- Le GARDASIL (Merck & Co., 2006) est un vaccin initial contre les génotypes 6, 11, 16 et 18 du papillomavirus humain (hPV). Fin de commercialisation, décidée par le labo, au 31/12/2020. Remplacé par le Gardasil 9.
- Le GARDASIL 9-valent ou nonavalent, version précédente augmentée (destiné à partir de 9 ans) est également un vaccin présenté comme étant efficace contre les infections à papillomavirus humains (hPV). Depuis 2019 il est le seul vaccin recommandé en initiation de vaccination contre certains papillomavirus oncogènes, chez les filles et les garçons. Il contient des pseudo particules virales (VLP) hautement purifiées de la protéine principale L1 de la capside de 9 types d'HPV (6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58) adsorbées sur 500 µg hydroxyde d'aluminium. Il vise les lésions précancéreuses et cancers du col de l'utérus, de la vulve, du vagin et de l'anus ainsi que les verrues génitales (= condylomes acuminés). Il présenterait un faible surcroit d’efficacité par rapport à GARDASIL (selon l’HAS, avis du 13 septembre 2017).
- Avril 2017 : le Comité sur l’immunisation du Québec (un comité permanent d’experts rattachés à l’Institut national de santé publique du Québec = INSPQ), a publié un avis recommandant un « calendrier mixte » de vaccination incluant une dose de Gardasil-9 et une dose de Cervarix … Une prétendue synergie. Pas de jaloux!!!
3- Cervarix®
Etait disponible depuis mars 2008. La commercialisation devrait cesser au plus tard au deuxième trimestre 2023.
Ce vaccin doit être utilisé uniquement en prévention et n’a pas d’effet sur les infections HPV en cours ni sur des maladies cliniques préexistantes dues aux HPV.
La vaccination ne remplace pas le dépistage en routine du cancer du col de l’utérus.
Remboursable à 65 % - Prix : 95,05 € au 14 mars 2023.
Aucune étude spécifique utilisant ce vaccin chez la femme enceinte n’a été réalisée.
L’effet sur les nourrissons allaités de l’administration de Cervarix chez leurs mères n’a pas été évalué
dans des études cliniques.
Il n’y a aucune donnée disponible sur la fertilité.
- Types viraux visés: hPV 16 et 18 (vaccin bivalent).
- Particules pseudo-virales non infectieuses produites par la technique de l'ADN recombinant (un baculovirus contamine et se multiplie dans des cellules dérivées d’un papillon nocturne à répartition quasi-cosmopolite ; la fausse-arpenteuse du chou Trichoplusia ni).
Le vaccin renferme : la protéine L1 de papillomavirus humain de type 16 (20 microgrammes = 20 µg = 20 X 10 −6 grammes) + la protéine L1 de papillomavirus humain de type 18 : 20 µg.
Adjuvant AS04, 50 µg. Cet adjuvant contient 50 µg d’un lipide (3‑O‑désacyl‑4'‑monophosphoryl lipide A) + de l'hydroxyde d'aluminium hydraté Al(OH)3 soit 0,5 milligramme Al 3+ au total + du chlorure de sodium + du dihydrogénophosphate de sodium dihydraté + de l'eau. - Administration en intramusculaire dans la région deltoïdienne. Ne doit PAS être administré par voie intravasculaire ou intradermique.
- Durée de conservation : 5 ans dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière, au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Cervarix n'était pas recommandé chez les enfants de moins de 9 ans en raison de l'insuffisance de données de tolérance et d'immunogénicité dans cette population.
Cervarix était indiqué, à partir de l’âge de 9 ans, de 9 à 14 ans inclus : 2 doses, la 2ème dose étant administrée entre 5 et 13 mois après la 1ère dose. A partir 15 ans et plus : 3 doses à 0, 1, 6 mois.
Toute vaccination initiée avec le Cervarix® doit être menée à son terme avec le même vaccin.
Le calendrier et la nécessité de dose(s) de rappel n’ont pas été établis.
4- Gardasil®
Le 8 juin 2006 : mise sur le marché du vaccin Gardasil de Merck & Co. approuvée aux États-Unis par la FDA pour un usage auprès des jeunes filles et des femmes de 9 à 26 ans. Le 22 septembre 2006, le Gardasil est approuvé par la Commission européenne pour le même usage dans l'Union européenne. Le républicain Rick Perry, gouverneur du Texas qui a reçu, pour sa réélection, le soutien financier de Merck & Co. décide sans appliquer la procédure de rendre le vaccin obligatoire dès l'année 2008-2009 … Il prétend vouloir gagner du temps mais sa démarche est considérée comme un retour d’ascenseur par ses opposants. En Février 2007, la télévision américaine diffuse des reportages de personnes vivantes victimes d’effets indésirables attribués au Gardasil et des photos de vaccinés considérés comme décédés des suites de l’injection. Malgré ces polémiques aux USA, Le 24 janvier 2008, l'Agence européenne des médicaments (EMEA) publie un avis recommandant de continuer la vaccination.
A la suite de décès en Autriche, la ministre de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, décide fin 2008 de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel, de cesser de les rembourser et de mettre plutôt l'accent sur le dépistage (article devenu inaccessible).
En septembre 2008, est publiée une étude australienne réalisée par l'équipe du Dr Julia Brotherton, qui semble indiquer que le vaccin Gardasil induit des chocs anaphylactiques niveau "significativement plus élevé". Un taux 5 à 20 fois plus élevé que les vaccins habituels.
L’article a été publié en septembre 2008 dans journal de l’association canadienne de médecine (CMAJ) : Anaphylaxis following quadrivalent human papillomavirus vaccination (Anaphylaxie consécutive à l’administration du vaccin quadrivalent contre des papillomavirus humains).
Les 2 vaccins Gardasil et Gardasil9 ne sont pas interchangeables entre eux ni avec Cervarix®.
Commercialisé en France en 2007. Fin de commercialisation, décidée par le labo, au 31/12/2020. Remplacé par le Gardasil 9.
GARDASIL® est réservé à la poursuite des vaccinations déjà initiées avec ce vaccin.
Ce vaccin était remboursé pour toutes les jeunes filles entre 11 et 14 ans et pour les jeunes femmes de 15 à 19 ans en rattrapage vaccinal.
Même si la prévention primaire qui équivaut à ce que la vaccination a été effectuée, la prévention secondaire ou dépistage, complémentaire, doit être maintenue.
Il est préférable d'effectuer cette vaccination en dehors de la grossesse.
L'utilisation de ce vaccin est possible au cours de l'allaitement.
Il est établi que le vaccin n'est pas efficace contre les souches des virus concernées si elles sont déjà installées. Dans ce cas le Gardasil augmenterait même le risque d'avoir des lésions précancéreuses et donc un risque de développer le cancer : effet inverse de celui voulu.
- Virus visés : le vaccin vise hPV 16 et 18 + hPV 6 et 11 (vaccin quadrivalent).
- Constitué de Particules pseudo-virales non infectieuses ( = VLP pour Virus Like Particles) de nature protéique. Donc, PAS d’ARN messager. Contient 4 protéines L1 de 4 types de HPV produites sur des cellules de levure de bière (Saccharomyces cerevisiae) par la technique de l'ADN recombinant.
20 µg de protéine L1 de hPV6 et hPV18. 40 µg de protéine L1 de hPV 11 et hPV16. Adsorbées sur sulfate d'hydroxyphosphate d'aluminium amorphe (Al : 0,225 mg) utilisé comme adjuvant. - Administration : Injection en intramusculaire dans la partie supérieure du bras ou la cuisse. 2 ou 3 injections.
Gardasil® était un vaccin indiqué à partir de 9 ans.
Chez les sujets âgés de 9 à 13 ans inclus Gardasil® était administré selon un schéma à 2 doses (0,5 mL à 0 et 6 mois) ou 3 doses (0,5 mL à 0, 2, 6 mois).
Chez les sujets âgés de 14 ans et plus Gardasil® était injecté selon un schéma en 3 doses (0,5 mL à 0, 2, 6 mois). - Conservation: Pour garder son efficacité, ce vaccin doit être conservé entre + 2 °C et + 8 °C (partie la plus froide du réfrigérateur).
Des études ont montré une production et une persistance des anticorps contre ces virus jusqu'a 5 ans après la vaccination.
5- Gardasil 9® - non interchangeable avec Gardasil® ou Cervarix®
« Le vaccin Gardasil 9® a obtenu le 10 juin 2015 l'autorisation européenne de mise sur le marché chez les filles et les garçons selon un schéma à 3 doses à partir de l'âge de 9 ans, puis le 4 avril 2016, selon un schéma à 2 doses chez ceux âgés de 9 à 14 ans. »
Fiche du Haut conseil de la Santé Publique - Commercialisé en France en septembre 2018.
Le vaccin doit être utilisé uniquement en prévention et n'a pas d'effet sur les infections HPV en cours ni sur des maladies préexistantes dues aux HPV.
Les mesures de précaution appropriées vis-à-vis des maladies sexuellement transmissibles doivent continuer à être prises. En particulier la vaccination ne remplace pas le dépistage en routine du cancer du col de l'utérus.
Dans son avis du 2 février 2016 , le HCSP (Haut Conseil de Santé publique) a recommandé d'utiliser désormais le vaccin GARDASIL 9.
- Prix : Son prix de vente au public (hors honoraires de dispensation) s'élève à 107, 56 euros au 14 mars 2023. L’Assurance maladie contribue à hauteur d’environ 69 euros (65 %) pour chaque injection.
Les données sont considérées comme insuffisantes pour recommander l'utilisation de Gardasil9 pendant la grossesse. On nous dit que Gardasil9 peut être administré pendant l'allaitement. Aucune donnée concernant les effets de Gardasil9 sur la fertilité n'est disponible. - Types viraux visés hPV 16 et 18 + hPV 6 et 11 + hPV31, 33, 45, 52, 58 (vaccin nonavalent).
- Nature des vaccins : Particules pseudo-virales ( = VLP pour Virus Like Particles) de nature protéique … Donc, PAS d’ARN messager. Ces particules pseudo-virales non infectieuses sont produites par des cellules de levure (Saccharomyces cerevisiae) par la technique de l'ADN recombinant.
Outre les 4 L1 de HPV 6 (30 µg), 11 (40 µg), 16 (60 µg), et 18 (30 µg) + des protéines L1 de 5 types de papillomavirus supplémentaires (31, 33, 45, 52 et 58) à raison de 20 µg chacune + sulfate d'hydroxyphosphate d'aluminium amorphe (Al : 0,5 milligrammes) comme adjuvant. - Conservation: A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) et ne pas congeler. Durée de conservation : 3 ans.
- Administration : Injections intramusculaires. 2 ou 3 injections. de préférence dans la région deltoïdienne de la partie supérieure du bras ou dans la région antérolatérale supérieure de la cuisse. Gardasil 9 ne doit pas être injecté par voie intravasculaire, sous-cutanée ou intradermique.
Utilisable à partir de 9 ans. La tolérance et l'efficacité de Gardasil 9 chez les enfants âgés de moins de 9 ans n'ont pas été établies et aucune donnée n'est disponible.
La nécessité d'une dose de rappel n'a pas été établie.
Des études de suivi à long terme sont actuellement en cours pour déterminer la durée de protection. "Les données actuelles montrent que la durée de protection contre les lésions précancéreuses du col de l’utérus liées aux HPV 16 et 18 est d’au moins 4 ans" (La vaccination contre les infections liées aux papillomavirus humains (HPV) pour prévenir les cancers", Institut national du cancer, 22/09/2022).
Selon deux arrêtés publiés au Journal officiel du 4 décembre 2020 (texte 35 et texte 36), les recommandations prévoient une vaccination avec GARDASIL 9 dans les populations suivantes :
- chez toutes les filles et tous les garçons (quelle que soit leur orientation sexuelle) de 11 à 14 ans révolus (schéma à 2 doses espacées de six à treize mois).
- un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes (hommes et femmes) de 15 à 19 ans révolus (schéma à 3 doses à 0 puis 2 puis 6 mois) ;
- chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans (schéma à 3 doses).
- C’est moi ici qui le redis : GARDASIL®9 n’est pas recommandé pour une utilisation chez les femmes enceintes.
6- Résultats attendus et obtenus
Le risque pour une femme d’être diagnostiquée d’un cancer du col de l’utérus n’est que de 0,7 % aux USA. Dans le monde environ 13,1 femmes sur 100 000 reçoivent un diagnostic de cancer du col de l'utérus chaque année.
Retenons que plus de 50 % des infections aux VPH disparaissent spontanément en six à douze mois et que 80 % sont guéries avant cinq ans.
Les vaccins sont inefficaces sur les personnes déjà infectées et sont même soupçonnés d’être un facteur favorisant.
Pour le vaccin Gardasil 9, on espère une protection allant jusqu'à 90% contre les cancers du col de l'utérus et les carcinomes de la vulve et du vagin associés aux HPV. Jusqu'à 70-85% contre les lésions précancéreuses à haut risque de cancer et jusqu'à 90% contre les carcinomes anaux associés.
Les annonces initiales concernant les prétendus vaccins contre la Covid nous ont appris à être méfiants. Repensons aux 95 % assénés du matin au soir par les labos, les médias et leurs médecins rétribués. Chacun sait maintenant, Pfizer l’a reconnu, que ces « vax » ne protègent ni de la contamination, ni de la transmission et le consensus peu à peu se fait sur le fait qu’ils ne protègent ni contre les covids graves ni contre les Covids longs. Certains s’accrochent à ce dernier bastion : pour se protéger des formes graves en sus de la distanciation sociale et du gel hydroalcoolique et du masque inefficace, il faudrait en plus le Paxlovid!
« L’impact de la vaccination sur les cancers du col de l’utérus ne peut se mesurer que plusieurs
décennies après l’introduction des vaccins en raison du délai long entre l’infection par les HPV
oncogènes et la survenue d’un cancer (le plus souvent entre 10 et 30 ans). Les cancers du col de
l’utérus chez les femmes jeunes sont rares et l’incidence augmente à partir de l’âge de 30 ans. Ces cancers concernent moins de1% des femmes autour de 60 ans. L’impact de la vaccination sur le cancer du col sera donc visible lorsque les premières cohortes de jeunes filles vaccinées à la préadolescence atteindront l’âge de l’entrée dans le dépistage du cancer du col de l’utérus (i.e. entre 2020 et 2025 dans les pays ayant introduit la vaccination chez les adolescentes en 2007.»
Information sur l’efficacité et l’impact des vaccinations contre les infections à HPV à partir des données « en vie réelle. » First published online January 21, 2020. "Will HPV vaccination prevent cervical cancer?" La vaccination contre le VPH préviendra-t-elle le cancer du col de l'utérus ?
Journal of the Royal Society of Medecine Claire P Rees https://orcid.org/0000-0001-5649-7835, Petra Brhlikova, and Allyson M Pollock allyson.pollock@ncl.ac.ukView all authors and affiliations Volume 113, Issue 2
« Nous avons procédé à une évaluation critique des essais d'efficacité de phase 2 et 3 publiés concernant la prévention du cancer du col de l'utérus chez la femme. Notre analyse montre que les essais eux-mêmes ont généré des incertitudes significatives qui sapent les allégations d'efficacité dans ces données. »
« Il y avait 12 essais contrôlés randomisés (ECR) de Cervarix et Gardasil. Les populations des essais ne reflétaient pas les groupes cibles de la vaccination en raison des différences d'âge et des critères d'inclusion restrictifs des essais » (voir encadré) ».
« Le vaccin contre le VPH prévient-il le cancer du col de l'utérus ?
Aucun des essais n'a été conçu pour déterminer l'efficacité ou l'efficacité contre le cancer du col de l'utérus. Aucun cas de cancer du col de l'utérus n'a été signalé dans aucun des essais ; un cas de carcinome vulvaire a été signalé dans le groupe vacciné de "FUTURE I". »
Le délai entre la première exposition au VPH et le développement maximal de CIN3 (= un cancer de stade très précoce dont les cellules n'ont pas encore envahi les tissus voisins) est de 7 à 10 ans. Selon les études d'histoire naturelle, il faut encore environ 10 ans pour que le cancer du col de l'utérus se développe. Tous les essais avaient une durée moyenne de suivi de six ans ou moins, en dehors de l'extension HPV-023 avec un suivi moyen de 8-9 ans. »
« De nombreux essais incluaient plusieurs analyses de sous-groupes de faible puissance, ce qui augmente le risque de résultats faussement positifs. Tous les essais, à l'exception de la CVT (étude au Costa Rica avec le vaccin bivalent HPV-16/18 lancé en juin 2004 et terminé en décembre 2005), ont rapporté des effets relatifs plutôt qu'absolus, qui tendent à surestimer l'efficacité, et aucun n'a fourni le nombre nécessaire pour vacciner. »
La lecture totale de cette étude, qui analyse les résultats publiés par Merck, mérite le détour.
La plupart des études publiées à ce jour ont évalué l’efficacité et l’impact des vaccins HPV sur des marqueurs plus précoces que le cancer du col de l’utérus, tels que l’infection HPV, les condylomes (pour le vaccin quadrivalent Gardasil) et les lésions précancéreuses du col de l’utérus. Elles ne concernent pas pour l’essentiel le Gardasil9.
Les études en Australie (qui a fortement vacciné les filles dès 2007, >80% pour 1 dose) ne concernent que des filles âgées de 13-24 ans et des jeunes garçons sur des marqueurs précoces et donc n’apportent pas de vraies informations quant à l’efficacité sur des cancers beaucoup plus tardifs.
Une méta-analyse a rapporté une réduction de 68% de la prévalence des infections à HPV 16/18 chez les jeunes filles âgées de 13-19 ans dans les pays ayant atteint des couvertures vaccinales supérieures à 50% chez les filles… mais là encore 13-19 ans et il s’agit d’infections.
Drolet M, Benard E, Boily MC, Ali H, Baandrup L, Bauer H, et al. Population-level impact and
herd effects following human papillomavirus vaccination programmes: a systematic review and meta-analysis. Lancet Infect Dis. 2015;15(5):565-80.
À l’inverse, "dans certains pays ayant mis en place des programmes de vaccination avec des couvertures vaccinales élevées, il est observé une augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus depuis quelques années chez les femmes âgées de moins de 50 ans (Angleterre, Japon, Suède, Norvège, Australie). Référence Information sur l’efficacité et l’impact des vaccinations contre les infections à HPV à partir des données "en vie réelle".
Il est important néanmoins de noter que ces augmentations d’incidence de cancer du col de l’utérus (ou de lésions précancéreuses) dans ces pays avaient débuté avant l’introduction des vaccins contre les infections à HPV. Cette augmentation, selon les labos, ne seraient pas liées aux vaccins mais seraient principalement en relation avec un changement dans les comportements sexuels ayant entrainé une augmentation des infections HPV chez les femmes âgées de moins de 50 ans…
En Norvège, qui a débuté la vaccination en 2009, il a été observé une augmentation des lésions précancéreuses chez les femmes de 25-69 ans entre 1992 et 2016.
Les taux de cancers vulvaires ont augmenté entre 1999 et 2015 chez les femmes âgées de 50 à 69 ans. Les cancers oraux et anaux liés à l’infection par le PVH ont également augmenté. (Lien)
Un cancer diagnostiqué en 2023 est donc très vraisemblablement lié à une infection antérieure à 2015 souvent bien antérieure. La vaccination par Gardasil 9® a débuté en France en 2018. « L’impact de la vaccination sera visible dans les prochaines années lorsque les premières jeunes femmes vaccinées entreront dans les programmes de dépistage du cancer du col de l’utérus. » selon l’Institut National du Cancer.
Nous ne savons pas quel niveau de titres d'anticorps pourraient protéger contre le cancer du col de l'utérus et ses précurseurs, ni pendant combien de temps la protection censée exister durera. L'épidémiologie du VPH varie à l'échelle mondiale. Aucune étude d'efficacité n'a été réalisée en Afrique.
Il importe de bien distinguer les modélisations mathématiques et les chiffres réels. Aucune étude crédible ne démontre actuellement que le Gardasil9 prévienne le cancer du col de l’utérus ou tout autre type de cancer. Merck a persuadé les régulateurs de lui permettre d’utiliser des « paramètres de substitution » (voir encadré of Medicine). Grande différence entre prévenir l’infection aux HPV, prévenir les lésions précancéreuses ou prévenir le cancer lui-même. Alors pourquoi sont-ils promus comme vaccin contre le cancer de l’utérus ?
7 - Quelques remarques et questions
7.1 Ces pathologies cancéreuses apparaissent dans la durée, après souvent des 10 aines d’années. Le cancer se déclenche fréquemment après 40 ans. Pour Véronique Chabernaud, médecin, oncologue de formation, 20 ans de carrière dans l’industrie pharmaceutique : il est important de rappeler que pour l'heure, nous n'avons aucun recul sur l'efficacité du vaccin. "Le problème, c’est qu’on l’aura dans vingt ans. […] Les cancers se développent plutôt entre 40 et 60 ans et on vaccine des jeunes filles de 9 à 15 ans."
Effectivement comment étant la récence de ces vaccins peut-on être certain de leur efficacité ? Nécessité de s’interroger… Si vacciner CHAQUE enfant est l’objectif … avec un coût de plus de 200 euros environ pour 2 injections + travail des personnels … 750.000 enfants naissent chaque année. Il est important étant donné la lourde dépense effectuée de bien connaître l’intérêt, l’efficacité. Ne pas gaver les labos (comme l’avons connu pour le prétendu vax à ARN messager covid avec des médecins corrompus) … Être certain de l’utilité. Il semble trop tôt dans le temps pour en vraiment juger.
7.2 Concernant les effets du HPV, les variantes 16 et 18, sexuellement transmissibles, seraient donc principalement responsables de certains cancers du col de l'utérus (du fait d’une infection persistante). L’infection naturelle induit chez 50 à 70 % des femmes infectées des taux faibles d’anticorps neutralisants spécifiques capables d’induire une protection partielle contre une nouvelle infection. La régression spontanée de l’infection et de lésions associées est médiée par une réponse immune principalement cellulaire locale contre les protéines virales externes.
Une étude cas-témoins a montré que le risque de cancer du vagin est cinq fois plus élevé chez les femmes avec des anticorps anti-VPH 16 que chez celles qui n'en ont pas … Des cas (1782) de cancers anogénitaux diagnostiqués dans la région de Seattle entre 1978 et 1998 ont été comparées à 2383 témoins appariés selon l'âge et le sexe. Du sang a été prélevé chez les sujets atteints et les témoins et testé pour les anticorps contre le VPH-16 et le VPH-18. Les anticorps sériques contre le VPH-16 étaient associés au cancer in situ et invasif sur tous les sites chez les hommes (à l'exception du cancer du pénis in situ) et tous les sites chez les femmes… Des anticorps étaient donc bien produits mais ne se sont donc pas révélés efficaces.
Source ci-dessous. Human papillomavirus 16 and 18 L1 serology compared across anogenital cancer sites. Mars 2020 J J Carter 1 , M M Madeleine, K Shera, S M Schwartz, K L Cushing-Haugen, G C Wipf, P Porter, J R Daling, J K McDougall, D A Galloway https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11280749/
Si la cancérisation est liée à une infection de longue durée, le système immunitaire n’a pas à l’évidence effectué son travail. Pourquoi y parviendrait-il suite à l’injection de protéines qui - déjà présentes sur le virus - n’ont pas auparavant suscité de réaction adaptée ?
Pour le clou enfoncer, se pose la question : si les virus n’ont pas stimulé le système immunitaire chez certains sujets, l’injection de leurs protéines de surface à ces mêmes sujets peut-elle avoir un effet ?
Les cancers de l’utérus (2900 chaque année en France) ont un bon pronostic, la survie à 5 ans est de 83 %. Ne serait-il pas plus intelligent de développer encore la prévention plutôt que le tout vaccinal. De l’importance d’un dépistage par frottis cervico-vaginal annuel. Face à nos arguments nous sommes à l’écoute des spécialistes y compris ceux qui, sans conflits d’intérêt (s’ils existent), ont conseillé le président.
« Je pense que je préfère dire à ma fille de se faire faire un frottis tous les ans et qu’elle soit très sérieuse là-dessus plutôt que de lui faire administrer un vaccin avec lequel je ne sais pas si elle peut avoir des effets secondaires. »
Oui cette maman à le bon sens de s’interroger.
Néanmoins, ces virus sont aussi statistiquement incriminés dans cancers de la vulve, de l'anus, de la langue, de la bouche, etc., ils ne seront pas détectables grâce au frottis, nous le savons.
- OUI, le Gardasil 9 peut évidemment ne pas conférer une protection complète à toutes les personnes vaccinées. Ainsi en va-t-il de toutes vaccinations. La vaccination par GARDASIL®9 donc ne supprime pas, c’est essentiel, la nécessité du dépistage du cancer du col de l’utérus.
- Ces vaccins contiennent de l'aluminium présent sous forme de sels.
- Aluminium dans l’alimentation : Au cours de leurs six premiers mois de vie, les nourrissons ingèrent déjà environ 7 milligrammes d’aluminium à travers le lait maternel (plus pour le lait en poudre).
En février 2014, une étude de 60 millions de consommateurs a également détecté des traces inquiétantes d’aluminium dans les laits infantiles : de 150 à 200 microgrammes d’aluminium par litre. Soit à la fin de la semaine, à raison de 4 biberons par jour, une ingestion de 800 à 900 microgrammes d’aluminium (Trop d’aluminium dans les laits pour bébés. Patricia Chairopoulos).
La dose quotidienne tolérable d’aluminium chez l’enfant a été fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à 1 mg/kg de poids corporel… Trop pour diverses associations de protection de l’enfance.
Outre dans les produits laitiers, de nombreux aliments (céréales, fruits et légumes, miel et chocolat) et boissons (eau à raison de 0,2mg/L en moyenne, thé, bière et vins) contiennent de faibles quantités d’aluminium. L’aluminium est un conservateur en charcuterie. Normalement, l’aluminium est stoppé à plus de 95 % par la barrière digestive chez l’adulte. Grâce à cette barrière intestinale chez l’adulte, seulement moins de 5 % de l’aluminium ingéré atteint la circulation sanguine.
Par injection, environ la moitié reste sur place et le reste part dans le sang. La grande majorité est excrétée par l’urine et la quantité résiduelle se distribue principalement dans les os, les poumons et les muscles. Seulement 0,01 % atteindraient le cerveau chez l’adulte.
Le rapport du poids nourrisson / adulte doit être pris en compte ainsi que les mécanismes de l’absorption intestinale non comparables chez le nourrisson et l’adulte.
L’ANSM conseille d’éviter, les déodorants contenant de l’aluminium qui ont un usage quotidien et non pas ponctuel. L’absorption est quasi immédiate, et l’élimination durerait 44 jours.
- Aluminium dans les vaccins : Cet adjuvant est ajouté dans de nombreux vaccins depuis 1926 aux États-Unis. L’Institut Pasteur retire, en 1974, l’aluminium de tous ses produits et le remplace par le phosphate de calcium. Une alternative sûre à l'aluminium est effectivement le phosphate de calcium composant naturel de l’organisme qui lors du rachat de l’Institut Pasteur fut abandonné. Une décision financière plutôt que sanitaire. Les vaccins adjuvantés sur phosphate de calcium, utilisés à la satisfaction générale par l’Institut Pasteur de 1974 à 1986, comportaient juste l’adjuvant et l’antigène (sans conservateur ni stabilisateur).
L’association E3M, milite pour le retour de vaccins sans aluminium.
Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé, s’était engagée le 20 avril 2012 à remettre sur le marché des vaccins sans aluminium : "De nombreuses études ont alerté sur le possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d’aluminium (…). [Les familles] doivent également avoir le choix de faire procéder aux vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d’aluminium, d’autant plus que cela était le cas jusqu’en 2008". Elle n’a pourtant rien fait en ce sens durant son mandat … Voici sa lettre de promesse à l’association E3M :
Les « adjuvants », aident en principe à stimuler le système immunitaire pour rendre la vaccination plus efficace. Ils servent à « retenir » les antigènes (= composants actifs du vaccin) au point d'injection et à y attirer les cellules du système immunitaire. C’est ce que j’apprenais à mes étudiants tout en leur signifiant que cette explication méritait d’être clarifiée.
Le Dr Nathalie GARÇON, spécialiste des adjuvants pour GlaxoSmithKline, le reconnait dès 2002 : « personne ne sait comment [l’aluminium] fonctionne, personne ne connaît sa biodistribution. […] En fait, je crois que si l’alum arrivait maintenant, il ne serait pas accepté ». Groupe de travail de la FDA (p.220), 12.2002. Le Pr Philippe Even, Président de l’Institut Necker, renchérit en 2013. À la question : "Connaît-on le fonctionnement des adjuvants des vaccins ?", il répond : "C’est complètement empirique. Ça ne repose sur aucune base scientifique".
Parmi les 11 vaccins obligatoires, seul le ROR ne contient pas d’aluminium. Pour les résidents de Guyane, le vaccin contre la fièvre jaune (à partir de 1 an) et le BCG (à la naissance) sont obligatoires. Eux aussi ne contiennent pas d’aluminium.
On ajoute un adjuvant surtout quand on utilise des microbes inactivés, comme dans le cas des vaccins contre le pneumocoque, le méningocoque C ou celui contre la diphtérie-coqueluche-tétanos-hépatite B-polio-Hi. Le vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Prevenar 13® de Pfizer renferme du phosphate d’aluminium mais Pneumovax 23 (utilisé chez enfants de plus de 2 ans et adulte) lui est sans aluminium.
Le Pr Luc Montagnier, virologue et prix Nobel de Médecine, dénonçait en 2012 l’inertie des responsables politiques et sanitaires : "Ce sont souvent les adjuvants qui créent ces problèmes de réactions anormales aux vaccins. (…) J’enrage de voir que ce problème est totalement nié pour des intérêts pharmaceutiques, des intérêts politiques."
L’une des causes de cette incroyable campagne de discrédit de la presse largement alimentée par les laboratoires. Il devint l’homme à abattre. Dans notre société, toute personne qui émet des doutes sur les vaccins, quels qu’ils soient, devient une cible et perd ses financements. Ainsi seuls ou presque les retraités osent s’exprimer.
Les vaccins actuellement sur le marché contiennent théoriquement entre 0,125 et 0,85 milligrammes d’aluminium par dose. Ainsi, une seule dose de vaccin hexavalent obligatoire (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche, Hépatite B et infections à Haemophilus influenzae b), contient 0,21 (Infanrix Hexa®) à 0,24 mg d’aluminium (Hexyon®, Vaxelis®). 3 injections (à 2, 4 et 11 mois) correspondent à 3 X (0,21 à 0,24 mg), soit 0,63 à 0,72 d’aluminium métal injectés sous forme des vaccins hexavalents inactivés. Les 3 sont disponibles en France : Infanrix Hexa®, Hexyon®, Vaxelis® pour la première année de vie. Ajoutons une primovaccination à 2 ou 3 doses renfermant 0,03 mg d’aluminium métal chacune, contre les pneumocoques (Prévenar 13), avec parfois une quatrième dose (rappel entre l’âge de 11 et 15 mois). La vaccination contre les infections à méningocoques de type C est obligatoire pour tous les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018 : une dose à 5 mois avec le vaccin contre le méningocoque C (NEISVAC), suivie d’une dose de rappel à 12 mois. NEISVAC renferme 0,5 mg Al3+.
Le vaccin GenhevacB de Sanofi-Pasteur contre l’hépatite B (arrêtée fin octobre 2016) en contenait 1,25 mg à chaque injection (1 mois d'intervalle à partir de l'âge de 2 mois, suivies d'une 3e injection 5 à 12 mois après la 2e injection).
Par conséquent, par le biais des vaccinations obligatoires et recommandées, les nourrissons reçoivent « une dose cumulative d’Al3+ pouvant aller jusqu’à 3,8 mg environ » la première année ; plus de la moitié de la quantité d’Al vaccinal qu’il sera censé recevoir au cours de toute sa vie. Houézec Dominique Pédiatre 22 mars 2020. https://pratiques.fr/IMG/pdf/aluminium_vaccinal.pdf
L’aluminium est depuis des années accusé d’induire de l’autisme, des scléroses en plaques, des myofasciite à macrophages (= MFM)
- La MFM (dont on peut dire qu’elle n’existe pas chez l’enfant ou y est fort rare) affection chronique, associe une fatigue chronique intense, myalgies, arthralgies et troubles cognitifs. La biopsie musculaire montre une image typique de cristaux d’aluminium persistants au sein du muscle deltoïde qui a reçu, des mois ou des années avant, une vaccination contenant de l’aluminium. On la rapproche d’autres maladies comme le syndrome de la guerre du Golfe. Voir travaux du Pr Romain Gherardi chef du service d’Histologie-Embryologie de l’hôpital Henri Mondor à Créteil. https://www.vaccinssansaluminium.org/biographie-gherardi/
Citons aussi le docteur Authier qui travaille avec Romain Gherardi. Le Pr Shoenfeld, référence mondiale dans le domaine de l’auto-immunité inclut la myofasciite à macrophages dans son « syndrome des adjuvants ».
- De nombreuses équipes dans le monde (dont celle du Pr Romain Gherardi) soupçonnent l’aluminium d’être neurotoxique et de déclencher des réactions auto-immunes chez une petite partie de la population, peut-être génétiquement prédisposée.
"Les diagnostics d’autisme sont en augmentation constante et exponentielle dans les pays industrialisés depuis une vingtaine d’année. Les améliorations du dépistage de ces pathologies ne suffisent pas à expliquer cette 'épidémie' qui regroupe en fait des pathologies hétérogènes qui font plutôt parler désormais de TSA = Troubles Sévères du langage = trouble du spectre de l'autisme. L’origine de ces maladies est encore inconnue mais des facteurs multiples semblent pouvoir être soupçonnés. L’un de ces facteurs est l’aluminium dont on sait parfaitement qu’il est capable de traverser la barrière hémato-encéphalique (BHE) et de se nicher au sein du tissu cérébral" à l’extérieur des cellules ou dans les neurones ET dans les cellules gliales.
Du fait du développement cérébral rapide, l’aluminium s’accumulant dans le cerveau, pourrait donc être à l’origine de troubles de type AUTISME.
"Les enfants ne doivent pas être considérés comme de "petits adultes" car leur physiologie unique les rend beaucoup plus vulnérables aux agressions toxiques ; et si l'exposition à Al à partir de seulement quelques vaccins peut entraîner des troubles cognitifs et une auto-immunité chez les adultes, est-il déraisonnable de se demander si les calendriers pédiatriques actuels, contenant souvent 18 vaccins avec adjuvant Al, sont sans danger pour les enfants ?"
"Nos résultats montrent que : les enfants des pays où la prévalence de TSA est la plus élevée semblent être les plus exposés à l'Al provenant des vaccins ; l'augmentation de l'exposition aux adjuvants Al est significativement corrélée à l'augmentation de la prévalence des TSA aux États-Unis observée au cours des deux dernières décennies … et une corrélation significative existe entre les quantités d'Al administrées aux enfants d'âge préscolaire et la prévalence actuelle des TSA dans sept pays occidentaux, en particulier à l'âge de 3 à 4 mois". Lucija Tomljenovic et Christopher A. Shaw Volume 105
7.5 Effets Indésirables
Je reconnais lorsque j’enseignais, avec un horaire plus que restreint, les vaccins à mes étudiants, futurs médecins mais aussi futurs infirmiers, je passais (par manque de temps) des diapositives afin de leur présenter les lésions des HPV plus qu’à les faire réfléchir à l’utilité de ces nouveautés vaccinales en préparation.
Je laisse les spécialistes décrire en complément les effets indésirables et analyser objectivement le bénéfice-risque.
Des effets secondaires signalés je retiens douleur, ecchymose, enflure, rougeur et démangeaisons au point d’injection. En sus céphalées (= maux de tête), fièvre, nausées, douleurs abdominales et mal de gorge. Les signes d’une réaction allergique comprennent les difficultés respiratoires avec respiration sifflante (bronchospasme) et des éruptions cutanées.
Cette liste d’effets secondaires n’est pas complète. L'ANSM a précisé que la vaccination anti-HPV est liée à une augmentation "probable" du syndrome de Guillain-Barré (les symptômes peuvent évoluer pour aller jusqu'à une paralysie des jambes, des bras ou des muscles du visage) "de l'ordre de 1 à 2 cas supplémentaires pour 100 000 jeunes filles vaccinées".
Fin 2013, des patientes avaient déposé plainte, accusant le vaccin d'avoir entraîné l'apparition de différentes pathologies "Sclérose en plaques, thyroïdite, lupus, myasthénie, maladie de Crohn, hypersomnie idiopathique, maladie de Verneuil (affection chronique de la peau qui évolue par poussées)"… plaintes classées sans suite en 2015 et 2019 (voir dans le Parisien du 18 décembre 2013 à propos de l'origine des plaintes; article de Top Santé du 5 novembre 2015 sur le classement de ces dernières).
Si on se replonge dans le rapport du Haut Conseil de la Santé Publique, daté de février 2017, les 7 études cumulées portaient sur environ 23 000 sujets des deux sexes d’âge compris entre 9 et 26 ans et ayant reçu 3 doses de Gardasil (7 391 personnes) ou Gardasil9 (15776).
Voici le contenu mot pour mot : "Parmi la totalité des cas graves rapportés au cours du développement clinique, des deux vaccins Gardasil ont été observés :
- cinq cas d’évolution fatale jugés non imputable à la vaccination ;
- cinq cas graves d’évolution favorable jugés comme possiblement liés à la vaccination (fièvre, allergie au vaccin, crise d’asthme, céphalées et angine [amygdalite]) ;
- cinq cas de leucémie (4 cas dans le groupe GARDASIL 9® vs 1 cas dans le groupe GARDASIL®) dont l’analyse par l’Agence européenne du médicament (EMA) n’a pas permis de mettre en évidence une association causale entre la vaccination et ce type d’affections hématologiques en raison de l’absence de connaissances suffisantes.
L’analyse de ces observations par l’Agence européenne du médicament, en l’absence de connaissances suffisantes, n’a pas permis de mettre en évidence une association entre la vaccination et ce type d’affections hématologiques."
Impossible actuellement de savoir si Gardasil9 affectera la fertilité des femmes et maintenant des hommes.
Des études ont montré qu’en supprimant certaines souches de PVH, les vaccins Gardasil créent une niche écologique pour d’autres souches jusque-là « plus faibles » qui, tout d’un coup, se retrouvent avec le champ libre pour se multiplier et pouvant entraîner d’autres cancers. » La rédaction de l'AIMSIB du 12 Mars 2023… Un phénomène de remplacement.
"Les données proviennent de l’essai de vaccin contre le PVH au Costa Rica, qui a impliqué plus de 10 000 femmes âgées de 18 à 25 ans. Le vaccin contre le PVH utilisé dans l’essai était Cervarix, de GlaxoSmithKline ... Après un suivi de 11 ans, chez les femmes vaccinées, il y avait un excès de lésions cervicales précancéreuses causées par des génotypes non inclus dans le vaccin, entraînant une efficacité vaccinale négative pour ces variantes du PVH… Les résultats sont probablement la première preuve à ce jour d’un "démasquage clinique » (ou phénomène de remplacement) avec la vaccination contre le PVH, ce qui signifie que la protection contre les souches couvertes par le vaccin rend les femmes plus sujettes aux attaques d’autres variantes cancérigènes du PVH."
Ce « phénomène de remplacement » a déjà été observé avec le vaccin antipneumococcique. Quand une souche prend le dessus à la suite de la disparition d’une souche réduite par un vaccin, les fabricants de vaccins ne retirent pas leurs vaccins mais rajoutent les souches devenues dangereuses en raison de leur vaccin initial …
Un vaccin anticancer comme Gardasil9 qui provoquerait des cancers nouveaux ? Comment ne pas penser aux "turbo-cancers" soupçonnés, de plus en plus, par d’autres mécanismes, d’être induits par les vaccins Covid à ARN messager ?
Conclusions
La quasi-totalité des femmes qui ont une activité sexuelle portent des papillomavirus mais "Ce n’est pas parce que le papillomavirus est sur les lieux du crime qu’il est responsable du crime" (Gérard Delépine chirurgien). Vous aurez remarqué que nous avons évité d’écrire que des papillomavirus étaient CAUSE de pré cancers et cancers par contre, il existe bien un lien statistique qui conduit à le penser.
En Australie, en Grande-Bretagne, en Suède et en Norvège, un haut taux de vaccination, n’a pas actuellement fait baisser le taux de cancers chez les femmes âgées de moins de 50 ans, il apparaît au contraire augmenté de quoi s’inquiéter.
Le docteur Gérard Delépine, chirurgien devenu par nécessité statisticien et son épouse Nicole, médecin oncologue (https://twitter.com/i/status/1632700912975093760 et https://www.youtube.com/watch?v=jr4ttweKdgo) méritent à ce sujet d’être écoutés et lus. Ils considèrent qu’il s’agit d’une propagande vaccinale… Voir leur livre "Hystérie vaccinale", paru le 25/10/2018 Fauves Eds : "Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a pour objectif officiel de diminuer la fréquence des cancers du col utérin dans les populations vaccinées. Pourtant ce cancer est rare (moins de 3000 par an en France, pour 1000 décès) et prévenu à plus de 80 % par le dépistage. Quand aucune urgence de santé publique n'existe, pourquoi les agences du médicament accordent-elles des autorisations à toute allure, comme s'il s'agissait de maladies gravissimes ? … Ces résultats confirment la découverte de Lars Anderson sur la population suédoise : contrairement aux espoirs et simulations statistiques, le nombre de cancers du col utérin a augmenté".
C’est maintenant bien connu, les professeurs (y compris des prix Nobel) qui sans être anti-vaccins dénoncent les abus et les excès de la vaccination (comme le professeur de cancérologie Henri Joyeux et bien d’autres depuis) sont systématiquement accusés par la presse de « complotisme ». Ils subissent le déferlement de campagnes orchestrées de dénonciations par de prétendus journalistes financés par de grands laboratoires … Le complotiste va dénonçant les complots alors que le comploteur les fomente.
Ainsi beaucoup de lanceurs d’alerte affirment que le vaccin contre l’hépatite B (non épidémique) n’est nécessaire que pour les professions ou situations à risque, le personnel médical et des urgences (pompiers, militaires …), mais inutile et dangereux pour les enfants et a fortiori les nourrissons. L’imposer sous forme Hexavalente (avec 5 autres maladies), pour être admis à la crèche et dans d’autres collectivités leur semble abusif.
Le prix des 11 vaccins obligatoires c’est : 146 euros/personne + les rappels + les consultations médicales + la vaccination par personnel compétent. Total : 2 milliards d’euros. Il importe de toujours se demander si les autorités ont mené des choix judicieux.
Souvenons-nous du gaspillage ahurissant dans la vaccination contre H1N1 et les effets indésirables longtemps niés (narcolepsie). Pas merci Mme Bachelot qui pour la "vax" Covid a aussi œuvré.
Heureusement la vaccination anti hPV reste de la décision des parents, en sachant que le bénéfice-risque n’est pas certain. Tout serra tenté pour les convaincre. Pour beaucoup, ce vaccin, imposé par les lobbies, n’est utile que chez un petit nombre de personnes à risques que tout médecin peut identifier dans le cadre d’une consultation et du secret médical.
ESSENTIEL : La vaccination contre les papillomavirus ne remplace pas le dépistage du cancer du col de l’utérus! A propos de ce dépistage la HAS [Haute Autorité de Santé] a publié en 2019 de nouvelles recommandations (HAS 2019) : voir ici.
- Examen cytologique entre 25 et 29 ans : le dépistage du cancer du col de l’utérus reste fondé sur la réalisation de deux frottis à un an d’intervalle, puis tous les 3 ans après si le résultat des deux premiers est normal. Il s’agit d’une analyse morphologique des cellules du col de l’utérus.
- Le test HPV-HR est une méthode moléculaire permettant de détecter les acides nucléiques des génotypes d’HPV. C’est donc un test PCR qui détecte l’ADN des HPV à haut risque. Effectué à partir de 30 ans et jusqu’à 65 ans. Il n’est pas recommandé en dépistage primaire chez les 25-29 ans. Le dépistage du cancer du col de l’utérus par test HPV est recommandé, 3 ans après le dernier examen cytologique s’il était normal, puis tous les 5 ans si le test est négatif. Ce test est simple et fiable (très sensible et spécifique). Depuis le 01/04/2020, il est remboursé par l’Assurance maladie pour les femmes de 30 à 65 ans.
Rappelons qu’il est irrationnel du point de vue de la santé publique de déployer un vaccin avant d’avoir répondu à 3 questions fondamentales : Est-il efficace ? Est-il nécessaire ? Est-il une priorité sanitaire ? De nombreux spécialistes en santé publique dénoncent une campagne de vaccination inutilement anxiogène et aux motivations contestables, sans toutefois remettre en question les impératifs d’approches préventives. Du déjà vu récemment.
Réfléchir sur l’utilité de vaccins ou de thérapies présentées comme tels et à d’éventuels effets délétères ne signifie évidemment pas qu’on est un « antivax » … Je précise cela pour les primaires, les étriqués, les bornés et les subventionnés qui relaient les affirmations péremptoires de laboratoires multi-condamnés sans le moindre esprit critique et qui se sont déconsidérés depuis 3 ans.
BIBLIOGRAPHIE :
- Cervarix® ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/cervarix-epar-product-information_fr.pdf
Vidal : https://www.vidal.fr/medicaments/cervarix-20-mcg-20-mcg-susp-inj-en-seringue-preremplie-82527.html
Mes vaccins.net : https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/44-cervarix
- Gardasil®:
Mes vaccins.net : https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/7-gardasil
Vidal : dernière fiche parue le 31/12/2020 https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/gardasil-30455.html
- Gardasil 9®: Mes vaccins.net : https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/523-gardasil-9
- Aluminium vaccinal, quel impact chez l’enfant? Le Houézec Dominique, pédiatre https://pratiques.fr/Aluminium-vaccinal-quel-impact-chez-l-enfant
Aluminium dans les vaccins. Infovac 22/12/2002
https://www.infovac.ch/fr/faq/l-aluminium-dans-les-vaccins
Toxicité de l’aluminium vaccinal : l’état des connaissances scientifiques https://www.vaccinssansaluminium.org/approfondir/connaissances-scientifiques/ - https://radiotherapie-hartmann.fr/actualites/cancer-endometre/chances-de-guerison-du-cancer-uterus/
- Prévention du cancer du col de l’utérus : https://www.aimsib.org/2023/03/12/gardasil-episode-6-aucune-preuve-quil-previenne-le-cancer-du-col-de-luterus-au-contraire/?fbclid=IwAR2_k5Ldpf6I4G5qEZBruXEKv_4tulIm5l63fScnCl-jvxn-Z0mg6hcxELg
- Montants alloués par les industriels aux acteurs du secteur de la santé et conflits d’intérêts recensés à propos des vaccins contre les papillomavirus.
https://www.medocean.re/pdf/Annexe_conflits_d-interets.pdf - https://www.lefigaro.fr/sciences/2008/12/19/01008-20081219ARTFIG00099-parfum-de-fraude-a-la-fondation-nobel-.php
- Dépistage du cancer du col de l’utérus : https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Depistage-et-detection-precoce/Depistage-du-cancer-du-col-de-l-uterus/Le-depistage-de-25-a-65-ans
Et pour terminer par un sourire : le Gardasil, vu par les "Guignols de l'info".
Le #Gardasil vu par les Guignols de l'info. pic.twitter.com/ikho2GjCCL
— Machard Christophe (@machardch) March 4, 2023
- Jean-Pierre G. professeur agrégé. Faculté de médecine : cours magistraux en amphi d’Immunologie durant 17 ans et de vaccinologie durant 12 années.
- Auteur de "Prendre le chemin inverse": lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 2022", publiée le 25/02/2022 par France-Soir.
- Auteur de l’hommage "Merci, Professeur Montagnier", publié le 14/02/2022 par France-Soir
- Publications récentes :
Références - articles :
[1] "Risques et avantages des vaccins à adénovirus" : Jean-Pierre G. Publié le 15/06/2021.
[2] "ARN vaccinaux de Pfizer producteurs de protéines spikes" :
Jean-Pierre G. Publié le 06/07/2021.
[3] "Nouveau vaccin Covid-19 - Novavax : analyse et comparaisons". Jean-Pierre G. Publié le 29/07/2021.
[4] "Quelques 'vaccins' contre la Covid, commercialisés ou en phases de tests. Partie I." Jean-Pierre G. Publié le 12/8/2021.
[5] "Quelques 'vaccins' contre la Covid, commercialisés ou en phases de tests. Partie II". Jean-Pierre G. Publié le 13/8/2021.
[6] "Que sont les prions ? Partie I : les maladies à prions, découverte et explications". Jean-Pierre G. Publié le 28/09/2021.
[7] "Que sont les prions ? Partie II : coronavirus, ARN messager et prions". Jean-Pierre G. Publié le 28/09/2021.
[8] Sénescence(s) : "Télomères et télomérase, vieillissement et pathologies". Jean-Pierre G. Publié le 04/01/2022.
[9] De la variole à la variole de singe - Jean-Pierre G. Publié le 16 août 2022.
[10] Maladies virales et cerveau : Jean-Pierre G. À paraître.
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