Sénescence(s) : télomères et télomérase, vieillissement et pathologies...
Le professeur d'immuno-pathologie Jean-Pierre G. décortique, dans un document long de 52 pages, l'épineuse question d'un possible lien entre Covid-19 et sénescence cellulaire. Une hypothèse que nous avions déjà soulevée dans l'article "Le SARS-COV2 accélérerait l’âge biologique" du 30 août dernier.
Sénescence, télomères et télomérase
Dans une première partie, l'auteur s'attache à définir les termes de son propos, à savoir la sénescence, les télomères et la télomérase. Pour le commun des mortels, la sénescence correspond au vieillissement des cellules du corps. Jean-Pierre G. s'attarde sur les différents types de sénescence.
Pour ce qui est des télomères, il s'agit de "séquences d’ADN qui protègent l’extrémité de nos chromosomes. Malheureusement, ils raccourcissent avec les divisions cellulaires, et donc au cours du temps." En somme, ils constituent une espèce d'horloge biologique mesurable, qui pourrait servir dans le cadre d'une médecine préventive liée au vieillissement. La question est posée : "Pourrait-on prévenir leur usure et limiter ainsi le vieillissement cellulaire associé ?"
La réponse ne se fait pas attendre, c'est la télomérase : "une enzyme, une transcriptase inverse (= une enzyme capable de transformer de l’ARN en ADN) spécifique qui permet de maintenir la taille des télomères division après division." Le bon déroulement de ce phénomène serait lié à plusieurs facteurs que l'on connaît fort bien, tels que le stress, l'activité sportive, le sommeil, l'alimentation ou encore la qualité de l'environnement.
Les pathologies liées au vieillissement
La progéria, la trisomie 21, le syndrome de Cockayne, le syndrome de Werner et... le Covid-19 ?
En étudiant de nouveau la maladie, le stress oxydatif qu'elle génère, son impact sur les fonctions cérébrales ainsi que la part de responsabilités de sa protéine de pointe Spike dans tout ceci, Jean-Pierre G. en arrive à la conclusion que le Covid-19 pourrait induire une sénescence, un vieillissement prématuré. La théorie veut qu'il en soit de même pour les vaccins, dont le fonctionnement repose essentiellement sur l'injection ou la création de la protéine Spike.
Par voie de conséquence, concentrer les recherches sur la télomérase (qui permet de rallonger les télomères) pourrait ouvrir la voie à une nouvelle manière de traiter la maladie.
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