Affaire Penelope Fillon : perquisition au Sénat
Une perquisition a été menée ce vendredi 3 au Sénat. Elle intervient dans le cadre d'une enquête préliminaire censée éclaircir l'affaire PenelopeGate. Officiellement, le parquet national financier a lancé l'enquête pour détournement de fonds publics. Penelope Fillion est soupçonnée d’avoir occupé un emploi fictif d’assistante parlementaire pour François Fillion, son mari et son suppléant, entre 1988 et 2013. Elle aurait touché 831.440 euros. Une enquête qui intervient suite aux révélations d'"Envoyé Spécial", jeudi 2 février, sur Penelope Fillon en 2007, disant: "Je n'ai jamais été l'assistante de mon mari".
#PenelopeGate Voici un extrait de l'interview donné en 2007 par Penelope Fillon dévoilé par @EnvoyeSpecial https://t.co/hZQt9cag3N pic.twitter.com/ISqsdireGw
— franceinfo (@franceinfo) 2 février 2017
L'objectif de cette perquisition consiste, entre autre, à retrouver les badges des assistants parlementaires de François Fillion quand il était sénateur de la Sarthe. L'ex-Premier ministre se retrouve dans la tourmente de plusieurs affaires. Une situation qui fragilise son statu de favori à la présidentielle de 2017. Selon le député européen Les Républicain Renaud Muselier, François Fillion a "perdu son crédit", rapporte 20 minutes.
Car à cette affaire, s'ajoute celle de l'embauche de ses enfants au Sénat, également comme attachés parlementaire. Ils auraient perçus à eux deux la somme de 84.000 euros. Dans un souci de transparence, le président du Sénat, Gérard Larcher a posté sur son compte twitter qu'il a "autorisé la communication des documents dont les services du Sénat disposent pour les emplois occupés auprès de François Fillion". Il a répondu ainsi à la demande du procureur.
J'ai autorisé la communication des documents dont les services du Sénat disposent pour les emplois occupés auprès de @FrancoisFillon pic.twitter.com/Yz00hQ9ZwV
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) 3 février 2017
De son côté, le sénateur LR du Rhône, François-Noël Buffet, encourage François Fillon, dont il est proche, à s'expliquer devant les Français car "ne rien dire alimente quelque peu la suspicion ou les interrogations".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.