Cambadélis estime le "ras-le-bol" contre Macron "partagé"

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 25 septembre 2015 - 18:47
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Jean-Christophe Cambadélis et Martine Aubry.
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©Baziz Chibane/Sipa
Cambadélis estime que les propos d'Aubry sur Macron sont "partagés'.
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Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que le "ras-le-bol" de Macron exprimé par Martine Aubry il y a deux jours, et réitéré ce vendredi matin, est "partagé, y compris dans l'exécutif".

D'un côté le Premier secrétaire du parti socialiste semble donner raison à Martine Aubry qui en a "ras-le-bol" d'Emmanuel Macron et de l'autre il demande à tous de dépasser les clivages et de tourner la page pour se rassembler. Dans une interview accordé au site MY-TF1, Jean-Christophe Cambadélis souffle le chaud et le froid.

"J'imagine mal après les déclarations d'Emmanuel Macron sur les 35 heures et les fonctionnaires tresser des couronnes, d'autant que le président de la République et le Premier ministre ont recadré ses propos. Martine Aubry ne demande pas la démission du ministre mais la maîtrise du propos", a-t-il expliqué à la question de savoir s'il partageait le "ras-le-bol" de la maire de Lille. Et d'ajouter : "la formule était raide mais je la crois partagée, y compris dans l'exécutif".

Toutefois, le Premier secrétaire du PS conserve son cheval de bataille, celui de l'unité dont il a appelé, jeudi 24, les militants et les élus de gauche à faire preuve. "Maintenant, j'appelle au rassemblement et souhaite que l'on tourne la page (...), les gens rencontrés sur le terrain n'évoquent pas  cette polémique (...) C'est un soufflé parisien" a-t-il martelé.

Interrogé au sujet de sa petite phrase contre Emmanuel Macron sur France Inter ce vendredi matin, la maire de Lille a enfoncé le clou. "Je ne retire rien de ce que j'ai dit. Il y a des moments où il faut savoir dire ce qui est important", a-t-elle fait savoir, prenant la défense du secteur public: "essayons d'arrêter d'opposer les entrepreneurs et les fonctionnaires! Je n'aurais pas métamorphosé les quartiers populaires à Lille sans les fonctionnaires qui sont pleins d'idées".

 

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