Euro 2016 : Braillard demande à ceux qui ont critiqué les fan-zones de "fermer leur caquet"
Le secrétaire d'Etat chargé des sports Thierry Braillard s'est félicité du succès des fan-zones tout au long de l'Euro et a demandé à ceux qui avaient recommandé leur fermeture de "fermer leur caquet". Au lendemain de la victoire de la France sur l'Allemagne (2-0) en demi-finales, le secrétaire d'Etat a salué l'engouement autour des Bleus et les multiples rassemblements sur les fan-zones, très critiquées en début de compétition dans un pays placé sous la menace d'attentats.
"Ceux qui ont voulu polémiquer sur les fan-zones se rendent compte que la prochaine fois, il leur faudra fermer leur caquet", a-t-il expliqué à l'AFP. "Les fan-zones sont les endroits les plus sécurisés pour les supporters", a-t-il ajouté. "On ne travaille pas pendant des mois avec les villes, l'UEFA, pour que les gens pensent qu'on a pu faire n'importe quoi en matière de sécurité".
Plusieurs voix s'étaient élevées, notamment à droite, sur la pertinence de maintenir des foules dans les centres-villes, des cibles quasiment impossibles à sécuriser totalement face au risque d'attentats. Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, avait notamment estimé que cette décision n'était pas adaptée et que policiers et gendarmes avaient mieux à faire en période d'état d'urgence.
"Il y aura toujours des engins dangereux dans les stades. Certains les ont dissimulés par voie anale", a poursuivi Thierry Braillard. "On ne peut pas fouiller les gens à ce point. Il y a eu un ou deux incidents, mais globalement j'ai vu des stades pleins avec des gens mélangés sans aucun incident". Le ministre a estimé par ailleurs que l'engouement populaire autour de l'équipe de France était sans précédent, au-delà même du titre de champion du monde conquis en 1998 par les Bleus de Zidane.
"C'est plus fort qu'en 1998, parce que dans l'inconscient collectif des Français, il y avait, après les événements de 2015, cette volonté de s'extérioriser, de faire la fête, de sortir de chez eux", a-t-il relevé. "Hier, après la demi-finale, je n'ai jamais vécu de moments d'osmose aussi forts. Didier Deschamps a en plus choisi un groupe auquel tout le monde peut s'identifier".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.