François Rebsamen : non à une hausse du SMIC et non à des primaires à gauche

François Rebsamen était l'invité de RTL ce mardi matin. Le ministre du Travail a réaffirmé son opposition "à titre personnel" à une hausse du SMIC, et n'est pas non plus favorable à des primaires à gauche pour la présidentielle de 2017.

Pas de hausse du SMIC au 1er janvier?

"J'ai dit très clairement (lors d'un colloque avec Force ouvrière lundi, NDLR) que le coup de pouce au SMIC n'est pas forcément une bonne solution. Ça dépend évidemment du contexte économique".

Mais c'est un avis "à titre personnel: je ne pense pas que ce soit une bonne solution".

 

Un assouplissement des 35 heures?

"Je suis totalement d'accord" avec les déclarations du ministre de l'Economie Emmanuel Macron. "Les 35 heures, c'est le cadre légal, c'est le cadre à partir duquel se déclenchent les heures supplémentaires".

"Les assouplir, ça existe déjà (…), par accords d'entreprises ou de branches. (…) S'il faut donner encore un peu plus de souplesse, pourquoi pas, il n'y a pas de tabou, à condition que le cadre légal reste les 35 heures".

"Il faut donner de la souplesse aux entreprises, c'est le cas (…). Mais la législation ne changera pas, les 35 heures c'est la durée légale".

 

Les discussions avec les patrons et avec leur président Pierre Gattaz

"Je rencontre souvent Pierre Gattaz, et nos discussions sont instructives. Mais il est surprenant (…), il fait des déclarations qui sont incongrues, (…) ça nuit à l'image de l'entreprise".

"On a fait des efforts (pour alléger les charges des entreprises, NDLR) comme jamais il n'a été fait, il faut maintenant que les entreprises investissent".

 

Le travail du dimanche

"Dans les zones à fort potentiel commercial, économique, touristique, il faut élargir (…) le principe de base qui reste le repos dominical. (…) Cela doit se faire sur la base du volontariat (…) et après avis des élus municipaux".

 

Des primaires à gauche pour la présidentielle de 2017?

"Je redis ce que j'ai déjà dit: quand on a un président de la République sortant, on n'a pas besoin de faires des primaires, on le garde, surtout s'il est bon. (…) Donc je ne suis pas favorable aux primaires".