Jean-Vincent Placé renvoyé en correctionnelle le 11 juillet
Jean-Vincent Placé sera jugé le 11 juillet prochain devant le tribunal correctionnel de Paris pour violences, injures à caractère racial et outrage à agents. Sa garde à vue, qui avait débuté dans la nuit de mercredi 4 à jeudi 5, suite à une altercation dans un bar du quartier latin, a été levée après qu'il a été déféré au parquet, et que son renvoi en correctionnelle lui a été signifié.
Selon Franceinfo, qui a révélé l'information, Jean-Vincent Placé aurait reconnu une partie des faits qui lui sont reprochés: à savoir l'outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique.
L'ancien sénateur avait insulté de "toquard" et de "connard" les policiers venus l'arrêter, alors qu'il était en état d'ébriété (1,16g par litre de sang), après les débordements qu'il avait causés dans le bar La Piscine, dans le 6e arrondissement de Paris. Il s'y trouvait avec Loïc Hervé, ami et sénateur centriste.
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Il avait également importuné une jeune femme et insulté de "sale pute" après lui avoir demandé de danser pour un ami contre rémunération. Ce qu'elle a évidemment refusé. Elle a porté plainte. Comme l'un des policiers chahuté lors de l'arrestation de l'homme politique.
Le vigile du bar, qui l'a mis à la porte de l'établissement, n'a lui pas porté plainte mais a confié avoir été victime d'insultes racistes de la part de Jean-Vincent Placé. Il a assuré sur RTL qu'il lui avait dit "on n'est pas au Maghreb ici, je vais t'envoyer à Ouagadougou dès le premier vol".
L'ancien secrétaire d'Etat avait dit pendant son transport au commissariat qu'il avait été agressé par un individu d'extrême droite, qui lui avait donné un coup au visage. Mais aucune blessure ni trace de violence n'a été détectée.
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