Le jour où Nicolas Sarkozy s'est fait cogner par des "grévistes"
Nicolas Sarkozy est un bagarreur. Dans une interview accordée au magazine Le Point et publiée jeudi 4, l'ancien président de la République évoque sa vie privée et revient sur des moments plutôt cocasses, notamment la fois où il s'est battu avec des grévistes.
Nicolas Sarkozy explique qu'"il y avait un grand rassemblement de grévistes. J'avais une magnifique chemise bleue et un jean. Je suis sorti, je n'avais plus de chemise". Les raisons de tant de violence? "J'étais très provoquant", admet-il. Il était monté sur la tribune pour dire aux manifestants que "faire grève, c'était un truc de prétentieux", parce que "je travaillais, j'étais fleuriste, et ces blocages, ça ne me plaisait pas". Après cet incident Nicolas Sarkozy a dû se contenter de "six mois de cours du soir parce que je ne pouvais plus revenir".
Si l'ancien président affirme qu'il n'a "pas de haine", il s'est quand même battu une deuxième fois, mais sur un tatami de judo dans un club de Nanterre (Hauts-de-Seine): "Je n'y suis allé qu'une fois. Un petit jeune me propose de combattre. Au bout de deux minutes j'ai volé dans les chaises du public, j'ai dit +merci beaucoup+, je suis parti et je ne suis jamais revenu". Poète, il revient sur son parcours, déclarant: "J'aimerais tellement ne pas aimer la bagarre, mais je n'ai pas eu le choix, je m'y suis fait. Il a fallu ouvrir les portes qui ne s'ouvraient pas, il a fallu se battre, il a fallu conquérir".
Mais le président des Républicains a beaucoup d'autres anecdotes à raconter sur lui-même et surtout sur sa famille. Né d'un père hongrois et d'une mère française il affirme se sentir "méditerranéen plus que de l'Europe de l'Est": "J'aime la Méditerranée. Un héritage de Salonique, sans doute. Mon grand-père maternel, un Grec de Salonique (...) m'a élevé avec ma mère". Sentimental, c'est lui qui le dit, Nicolas Sarkozy évoque les changements qu'a apporté sa fille Giulia dans sa vie: "Je suis un père plus attentif. C'est un bonheur, un miracle" précisant qu'il souhaite donner "beaucoup d'attention" à ses enfants, "comme une réaction à ce que je n'ai pas toujours eu".
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