Loi Travail : Hollande ne veut pas d'un "pays de précarité" mais d'un pays en "mouvement"
François Hollande s'est fait ce lundi 4 l'avocat de la future loi Travail, assurant qu'il ne voulait pas d'un "pays de précarité" mais d'un pays en "mouvement", interrogé sur la poursuite de la mobilisation contre ce projet de loi.
"Ce que je veux pour la France, ce n'est pas un pays de précarité où on viendrait abandonner nos règles sociales mais un pays capable de faire les mouvements, parce qu'il y a aussi du mouvement à donner pour être au rendez-vous de son avenir", a déclaré le chef de l'Etat devant la presse.
François Hollande s'exprimait lors d'une visite de Netatmo, une start-up de Boulogne-Billancourt, qui fabrique des objets connectés (stations météo, caméras de surveillance, thermostats...) et a connu une très forte croissance ces dernières années.
Selon François Hollande, la loi Travail "sera un progrès pour lutter contre la précarité, pour permettre que les entreprises, par le dialogue social, puissent avancer, un progrès pour l'embauche de jeunes et notamment en CDI, un progrès pour la formation à travers le compte personnel d'activité".
"Il y a toujours des inquiétudes chaque fois qu'il y a un texte en discussion et notamment sur des enjeux aussi essentiels que le travail", a-t-il observé, enchaînant : "Il y a toujours des mobilisations qui peuvent à un moment apparaître dans des forme parfois nouvelles". Mais, "ce qui compte c'est de les entendre et de pouvoir donner les réponses et donner d'abord l'information", a-t-il encore souligné.
La dernière journée de mobilisation contre le projet de loi Travail a réuni jeudi entre 390.000 (autorités) et 1,2 million (organisateurs) de personnes. En signe de protestation, des centaines de personnes ont également occupé la place de la République dans la nuit de dimanche à lundi, pour la quatrième nuit consécutive, répondant à un mot d'ordre du mouvement "Nuit Debout".
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