Notre-Dame-des-Landes : le verdict du référendum est "incontestable", affirme Valls
Le verdict de la consultation locale sur le projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) "est incontestable" après la victoire du "oui" dimanche 26, a affirmé ce mercredi 29 Manuel Valls à l'adresse des opposants. "Il ne peut pas y avoir de contestation. Je vois que certains des opposants au projet acceptent le verdict. Je m'étonne que d'autres le contestent alors qu'il est incontestable", a affirmé le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Donc à partir de ce moment-là, et en respectant bien sûr l'ensemble des procédures européennes et nationales", les travaux vont pouvoir commencer cet automne, a-t-il réaffirmé.
Si l'écologiste Nicolas Hulot et sa fondation ont par exemple "pris acte" du "vote démocratique", des ONG environnementales comme France nature environnement (FNE) ont déploré un exercice de "pseudo démocratie participative". "Les électeurs ont donné raison au président de la République d'avoir mis en œuvre (...) ce référendum, cette consultation, qui a permis ainsi de légitimer un projet" après les "blocages" entre partisans et opposants, a jugé M. Valls ce mercredi. "Par le débat qui a eu lieu, la qualité des documents adressés aux électeurs, la haute conscience civique des habitants de ce département, par la participation et bien sûr le résultat, les choses sont désormais très claires", a estimé le Premier ministre.
Le "oui" à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes l'a emporté dimanche mais tout reste à faire sur place, entre l'évacuation des occupants illégaux et le lancement des travaux, contre lesquels les opposants restent mobilisés. Un rassemblement est prévu à Notre-Dame des Landes les 8, 9 et 10 juillet prochains. Le Premier ministre, interrogé par le député Les Républicains de Loire-Atlantique Christophe Priou, a de nouveau jugé "intolérable" que les terrains du futur aéroport soient occupés par des opposants, assurant qu'il n'y aurait "aucune concession à la violence". "Je le dis très clairement à ceux qui s'opposent par la violence aux décisions de l'Etat, la réponse de l'Etat devra être sereine bien sûr, mais extrêmement claire, nette, précise et ferme", a conclu M. Valls.
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