Primaire à gauche : Hamon ou Valls, qui soutient qui ?
Ils étaient sept, ne sont plus que deux et il ne doit en rester qu'un. Le second tour de la primaire de la Belle alliance populaire se déroulera dimanche 29 et verra s'affronter Benoît Hamon et Manuel Valls.
Au soir du premier tour, dimanche 22, les deux hommes qui sont arrivés en tête ont commencé à recevoir les soutiens de leurs adversaires malheureux. Rapidement, le troisième homme de cette primaire, Arnaud Montebourg a annoncé son ralliement à Benoît Hamon et a appelé ses soutiens à faire de même. Dénonçant les "dérives libérales" de François Hollande et Manuel Valls (sans les nommer), il a désigné l'ancien ministre de l'Education comme le mieux à même de rassembler la gauche face à François Fillon et Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017.
Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate), arrivé dernier (1%) du premier tour de la primaire organisée par le PS, a attendu mercredi 25 pour apporter son soutien à Manuel Valls. "Les 16.000 personnes qui ont voté pour moi l'ont fait en toute indépendance. Je ne leur donnerai donc pas de consigne de vote (...) Mais il est logique qu'après avoir défendu les gouvernements, je vote dimanche pour Manuel Valls", a-t-il expliqué.
Sylvia Pinel a annoncé dès dimanche soir qu'elle voterait pour Manuel Valls au second tour. "Manuel Valls est le plus proche de mes convictions, notamment sur la défense intransigeante des valeurs de la République. Il est aussi celui qui a la stature d'un homme d'Etat et il est donc le seul à mes yeux à pouvoir faire gagner la gauche".
François de Rugy, après avoir rencontré les deux hommes, a exclu de voter pour Benoît Hamon, sans apporter son soutien à Manuel Valls "à ce stade". Reste Vincent Peillon. Ce dernier s'est longuement exprimé au soir du premier tour avant de finalement annoncer qu'il ne prendrait pas position.
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