Réforme constitutionnelle : Hollande a "créé les conditions de l'échec", estime Sarkozy
Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a accusé François Hollande, qui a renoncé ce mercredi 30 à la révision constitutionnelle, d'avoir "créé les conditions de l'échec" de cette réforme. "Nous sommes au cœur du système de M. Hollande. A force de promettre tout et le contraire de tout, la réalité, c'est qu'il condamne le pays à un blocage et à l'immobilisme. Il a créé les conditions de l'échec", a affirmé l'ex-chef de l'Etat, en marge d'une matinée de travail au siège de son parti sur la dépense publique et la fiscalité.
"J'avais dit que Les Républicains étaient décidés à voter la déchéance pour les binationaux. M. Hollande nous avait proposé la déchéance pour les binationaux. Puis s'emmêlant dans les combinaisons d'appareil de la gauche multiple, est arrivée l'histoire du retrait de la nationalité pour les nationaux. Ca n'a aucun sens", a-t-il ajouté.
"Je regrette que cette révision constitutionnelle, telle qu'elle avait été annoncée par M. Hollande, soit arrêtée. Puisqu'il a décidé de l'arrêter, peut-être pourrait-il remettre en chantier sa politique pénale", a enchaîné l'ancien président.
Selon Nicolas Sarkozy, "puisque nous avons bénéficié du départ de la précédente garde des Sceaux (Christiane Taubira, NDLR), il serait peut être temps de retenir les conditions de l'application d'une politique pénale digne de ce nom, qui protège les Français et sanctionne les délinquants et les criminels".
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