Tollé contre Marisol Touraine, accusée de vouloir recaser un proche collaborateur à l'Institut Gustave-Roussy
Il pourrait s'agir d'un remerciement pour service rendu. La ministre de la santé Marisol Touraine tenterait-elle d'imposer Frédéric Varnier, un membre de son cabinet, au poste de directeur général adjoint de l'Institut Gustave-Roussy? Ce prestigieux centre anti-cancer est situé dans le Val-de-Marne et cette nomination n'en finit pas de faire des remous au sein de l'institution.
A commencer par Alexander Eggermont, directeur général du centre, qui s'oppose vent debout à la venue de Frédéric Varnier, qui lui préférerait un autre candidat, Cédric Arcos, directeur d’hôpital et délégué général adjoint de la Fédération hospitalière de France, souligne Le Parisien.
Le préfet de région, président du conseil d’administration, a été mandaté par la ministre des Affaires sociales et de la Santé pour convoquer une session extraordinaire à la date du 14 décembre. L’intitulé de la réunion est claire: "Nomination de Frédéric Varnier en tant que directeur général adjoint de Gustave-Roussy".
A noter que la nomination de ce poste fait partie des attributions du ministre de la Santé de mais toutefois, le choix est traditionnellement l'apanage du directeur général. "Comme le veut la réglementation sur les règles de nomination à l’IGR, Marisol Touraine a proposé au conseil d’administration de l’IGR et d’Unicancer de donner un avis sur la nomination de Frédéric Varnier au poste de directeur général adjoint. La ministre choisit le directeur général adjoint de l’IGR après cet avis" (consultatif) a d'ailleurs indiqué le ministère, sûr de son fait.
Frédéric Varnier, un ancien inspecteur des finances, a été le conseiller en charge du financement des établissements hospitaliers sociaux et médico-sociaux de la ministre de la Santé.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.