Uber Files : Emmanuel Macron "assume à fond", "ça m’en touche une sans bouger l’autre"
Il ne regrette rien. Accusé par plusieurs médias de liens avec la société américaine de VTC Uber, Emmanuel Macron a réagi ce mardi après-midi pour la première fois lors d’un déplacement dans l'Isère. Le Président dans la tourmente « assume à fond » son action. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il renchéri. Il s'est dit « extrêmement fier » d'avoir agi, selon lui, «pour créer des milliers d'emplois », alors qu'il était ministre de l'Économie sous la présidence socialiste de François Hollande (2014-2016).
« Moi je suis extrêmement fier [...], il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs », a fait valoir le chef de l'État. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il même ajouté après une visite du site de l'entreprise STMicroelectronics.
🔴 Emmanuel #Macron sur #Uber: « Je l’assume à fond, j’ai vu des chefs d’entreprise étrangers et j’en suis fier s’ils ont créé des emplois en France (…) et je le referai demain et après demain » #UberFiles pic.twitter.com/J24XvNh8EJ
— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) July 12, 2022
Les oppositions ont continué le 12 juillet d'accuser le chef de l'État d'avoir défendu les intérêts d'Uber à l'époque où l'entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l'Économie de François Hollande.
Voir aussi : Uber Files : l'opposition au RN et à gauche exige des explications d'Emmanuel Macron
« On introduit une espèce d'ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d'entreprise, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l'assume à fond et en vous regardant ! J'ai vu des chefs d'entreprise, l'horreur ! Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs. J'en suis fier ! S'ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela », a plaidé Emmanuel Macron.
« Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m'en touche une sans faire bouger l'autre », a insisté le président de la République en référence à une phrase attribuée à Jacques Chirac.
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