Israël dit oui à la GPA pour tous et toutes
Portée par le ministre de la Santé Nitzan Horowitz, la gestation pour autrui est autorisée depuis mardi 11 janvier en Israël, aux couples de même sexe, aux célibataires et aux personnes transgenres.
La GPA ouverte à tous et toutes
C’était une mesure vivement réclamée par la communauté LGBT+. Mardi 11 janvier, la gestation pour autrui (GPA) universelle est devenue réalité. Auparavant réservée aux couples hétérosexuels et aux femmes célibataires rencontrant des difficultés à procréer, elle est désormais ouverte aux couples homosexuels, à tous les célibataires et aux personnes transgenres, faisant d’Israël l’un des pays les plus progressistes en la matière.
Cette avancée majeure en matière de droit de la famille fait suite à la décision, en juillet dernier, de la Cour suprême de reconnaître « à tous le droit à être parent ». En 2020 déjà, la plus haute instance judiciaire du pays, saisie par les organisations LGBT+, avait jugé discriminatoire d’exclure les couples de même sexe.
Une mesure prise par le nouveau gouvernement
La loi, bien que n’ayant pas été entérinée par le Parlement israélien, avait reçu un soutien de taille : celui de Nitzan Horowitz, le ministre de la Santé, lui-même en couple avec un homme et fervent défenseur des droits de la communauté LGBT+.
Si l’ex-Premier ministre Benyamin Nétnayahou s’était un temps montré favorable à l’ouverture de la GPA pour tous, il s’était finalement rétracté. Son départ du gouvernement, en mai 2021, après 12 ans de pouvoir, a permis cette avancée majeure. À la tête d’une coalition hétéroclite qui brasse du parti ultra-laïc de gauche à la droite nationaliste, le nouveau Premier ministre Naftali Bennett n’a pas reçu le soutien des religieux, mais a poussé pour une GPA universelle. « Les nouvelles dispositions légales garantissent quelque chose qui aurait dû être depuis longtemps évident : l’égalité. Les membres de la communauté LGBTQ jouissent désormais du droit d’être parents », a proclamé son ministre de la Santé.
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