Les intellectuels italiens poursuivent leur lutte : un deuxième congrès avec des intervenants français
Le 8 décembre dernier à International University College of Turin, s'est tenu le deuxième congrès italien de la commission pluridisciplinaire "Doute et précaution" géré par des intellectuels reconnus d’Italie, Ugo Mattei, Massimo Cacciari, Giorgio Agamben, Carlo Freccero.
Voir aussi : "Des intellectuels italiens se réunissent mercredi en réaction à l'obligation vaccinale".
Dans la matinée, beaucoup de vidéos et de contributions ont été projetées. Dans l’après-midi, des interventions philosophiques et juridiques ont eu lieu avec des médecins. Cinq interventions françaises très attendues se sont tenues : Hubert Dubiolles (médecin hospitalier), Virginie de Araujo (avocate au barreau de Paris), Philippe Guillemant (physicien et spécialiste en I.A), Jean-Dominique Michel (anthropologue en santé publique), Laurent Mucchielli (sociologue spécialiste en délinquance).
Les objectifs centraux de cette commission étaient les suivants :
- Travailler en collaboration avec les Français,
- Travailler avec les parlementaires,
- Écrire une newsletter pour les magistrats et les politiques pour expliquer la position juridique italienne et des autres pays,
- Rendre publique les vraies données scientifiques analysées par une coordination scientifique.
Plusieurs thématiques ont été abordées lors de ce congrès, dont la pharmacovigilance active, la « vaccination » des enfants et des jeunes, la création d’une nouvelle information, le recueil de témoignages, la stratégie de la population face aux politiques liées à la santé.
Sur ce domaine de la stratégie, le philosophe Giorgio Agamben a émis des doutes sur la place du droit dans la crise sociale actuelle : « Il faut passer à des formes d’action plus concrètes. On peut continuer la bataille au nom du droit, tactiquement, cela est possible, mais stratégiquement cela peut s’avérer inutile dans le sens où face à un gouvernement qui ignore la légalité, il me semble vain d'invoquer des droits. Je le répète : quel sens cela aurait eu d'invoquer des droits devant Hitler et Staline ? Cela n'a pas de sens ».
Tristan Edelman, que nous avons reçu de multiples fois pour présenter les actions de RéinfoCovid et les rassemblements d’artistes au travers de manifeste, fait partie de l’organisation de ce congrès. Intervenant à la tribune de ce congrès, il affirme :
Pour faire face aux impositions des gouvernements européens, et notamment du gouvernement italien, qui ne cessent de contraindre les citoyens selon une logique anticonstitutionnelle, liberticide, libérale et inhumaine fondée sur le mensonge et la violence, rappelant les pires moments de notre histoire commune, nous français, soutenons inconditionnellement les actions des italiens engagés et courageux pouvant contribuer à faire évoluer cette situation insupportable dans le sens de la souveraineté des peuples et de la collectivité. Cette union des peuples n'a rien à voir avec le traité néo-impérialiste signé par deux fonctionnaires des banques Rotschild et Gorlman Sachs, les présidents Macron et Draghi.
Les signataires du monde francophone se tiennent prêts pour organiser conjointement avec les Italiens, et avec chaque nation concernée, toute action allant dans le sens de la liberté et de la vérité, à commencer par l’organisation d’un congrès sur la liberté. Vérité, liberté, égalité, fraternité.
Un troisième congrès est prévu, les Italiens se déplaceront en France, à Paris, pour une collaboration franco-italienne plus étroite.
La vidéo du congrès est disponible sur YouTube :
Quelques moments forts du congrès :
- Hubert Debiolles à 3 h 46
- Jean-Dominique Michel à 5 h 16
- Virginie Araujo-Recchia à 5 h 39
- Laurent Mucchielli à 5 h 55
- Philippe Guillemant à 6 h 00
- Tristan Edelman à 7 h 28
- Giorgio Agamben à 9 h 34
Tristan Edelman sur place en Italie, ses interviews au congrès sont disponibles sur sa chaîne YouTube l'Indomabile.
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