Mali : un Casque bleu trouve la mort dans l'explosion d'une mine
Un Casque bleu a été trouvé la mort et quatre autres ont été blessés dimanche 7 dans l'explosion d'une mine dans la région de Kidal, dans le nord-est du Mali, a rapporté la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).
Dans son communiqué, la Minusma "déplore le décès d'un Casque bleu parmi les cinq blessés", après qu'un de ses véhicules a, dimanche matin, "heurté un engin explosif improvisé ou une mine à environ 11 km au sud d'Aguelhoc-Anéfis, dans la région de Kidal". "La victime et les blessés sont tous Tchadiens", a affirmé à l'AFP une source au service de communication de la Minusma.
D’après les informations disponibles, le véhicule a sauté sur une mine "vers 06h50" heure locale. Il faisait "partie d'une escorte d'un convoi logistique" de la Minusma.
Une deuxième explosion s'est produite le même jour, "vers 09h15" heure locale, lorsqu’un autre véhicule de la Minusma est passé, mais sans faire de victime.
Selon le communiqué, un engin explosif improvisé "ou une mine a explosé au passage d'un véhicule de la Force en patrouille, à 2 km à l'est du camp de la Minusma à Kidal", "causant uniquement des dommages matériels".
Les deux explosions n'ont pour l’instant pas été revendiquées.
Depuis un an, une trentaine de casques bleus ont trouvé la mort dans le pays. Fin juin, l'ONU a renforcé le mandat et les effectifs de la Minusma (de 12.000 à 14.500 policiers et militaires), lui fixant désormais pour priorité stratégique d'aider le gouvernement malien à appliquer l'accord de paix de 2015 et à rétablir son autorité sur le nord et le centre du pays.
Le Mali est plongé dans la violence depuis 2012, lorsque des groupes jihadistes ont pris le contrôle de la moitié nord du pays. Une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, a permis de les chasser et de rétablir- en partie- le pouvoir gouvernemental.
Cependant la région de Kidal reste encore instables. Les forces maliennes, et ême les troupes de l’ONU, peinent à sécuriser la zone malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le camp gouvernemental et l'ex-rébellion.
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