Dim devrait annoncer prochainement 400 suppressions d'emplois
C’est Le Parisien qui l’affirme: la célèbre entreprise de lingerie Dim devrait de nouveau connaître une saignée parmi ses effectifs, avec la suppression prévue de 400 postes. Racheté pour 400 millions d’euros par l’américain HanesBrands -la marque a connu quatre propriétaires différents en quatre ans- Dim continue une spirale infernale qui avait déjà vu la célèbre marque fermer trois usines au cours des quinze dernières années.
Des problèmes financiers récurrents et des ventes hivernales catastrophiques -du fait notamment d’un hiver court et clément n’encourageant pas l’achat de bas- ont poussé le propriétaire à tailler dans les effectifs. "Plan de sauvegarde de l’emploi" oblige, les 400 postes seront prioritairement des départs volontaires et des mises à la retraite. Mais tous les sites seront touchés. Le plus durement mis à contribution sera celui d’Autun (Saône-et-Loire), site historique de la marque qui y a été créée en 1956, et qui devra supporter 160 départs sur les 1.010 salariés (ils étaient encore 1.300 en 2006).
L’officialisation et les modalités du PSE devraient être révélées dans les prochains jours. Même si Dim paie aujourd’hui un lourd tribut, c’est l’ensemble du secteur qui souffre économiquement, la cote d’amour du "made in France" ne parvenant pas à surmonter la concurrence des tarifs de la production asiatique.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.