Entre espoir et angoisse, les free-lances s’interrogent sur leur avenir ?
La crise du coronavirus n’a fait qu’accélérer la profonde mutation des différentes organisations du travail, faisant naitre espoirs mais aussi inquiétudes auprès des freelances. Alors le freelancing est-il réellement en danger ?
Journée de travail de 5 heures, semaine de 4 jours, télétravail, …. L’année 2020 aura été un cap pour l’organisation des entreprises, qui ont dû s’adapter à une situation inédite. Avec le confinement, ces entreprises ont dû faire face à l’arrêt brutal de leur activité et donc revoir en urgence à la baisse leurs dépenses. Les free-lances en ont fait largement les frais, leurs missions étant dans le meilleur des cas reportés à des jours meilleurs, et au pire annulées.
Être Freelance en 2020, une réponse à l’exigence de flexibilité
Pourtant, la spécialisation induite depuis des années par la transformation digitale de nos économies avait initié le fort développement des free-lances ces dernières années. Autant dire, que la baisse conséquente du nombre de missions a plongé de nombreux indépendants dans le désarroi.
Alors que le plan de relance du gouvernement sera décoilé à la fin du mois, entreprises et salariés partagent désormais le même constat : il faut plus de flexibilité (Selon un sondage IPSOS réalisé pour le compte de Welcome to the Jungle, 60 % des salariés font même de cette recherche leur principale revendication).
La crise du coronavirus a souligné aux entreprises la nécessité d’accélérer la transformation numérique de leur structure, mais a aussi mis en évidence l’obligation de rationnaliser les coûts. Tout plaiderait donc pour que le recours aux free-lances soit massif dans les semaines et les mois à venir. Pour d’autres, cette situation est dangereuse, puisqu’elle pourrait conduire les entreprises à privilégier le freelancing au recrutement de nouveaux collaborateurs, ce qui reviendrait à une flexibilité dangereuse pour la sécurité des travailleurs, comme ce fut le cas des chauffeurs Uber, dont l’indépendance a été transformée en véritable contrat de travail par la justice.
Les prochaines semaines devraient donner la tendance pour les free-lances, qui espèrent ne pas avoir à subir, pendant longtemps, les conséquences d’une crise sanitaire, qui leur a déjà causé beaucoup de torts.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.