Dégradation des terres : les Nations unies alertent sur la désertification des sols
Dans son dernier rapport sur l'état global de la Terre, le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dénonce l'impact de l'agriculture et de l'élevage sur l’appauvrissement des terres et la désertification. Selon le texte, ces activités seraient également le principal moteur de l'extinction des espèces animales et végétales.
70 % de la surface des continents souffre d’une perte de fertilité
La déforestation pour libérer des terres agricoles et l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides sont à l'origine d’une situation préoccupante, particulièrement dans les régions les plus sèches. En analysant les évolutions constatées entre 2000 et 2015, le rapport déduit qu’en 2050, cette dégradation devrait toucher 90 % des écosystèmes naturels du monde. Si les tendances actuelles se poursuivent, "le risque de changements environnementaux généralisés, brusques ou irréversibles va augmenter", prédisent les auteurs.
Le statu quo n'est pas une option viable
"La terre est le lien opérationnel entre la perte de biodiversité et le changement climatique, et doit donc être au centre de toute intervention significative pour faire face à ces crises interdépendantes", peut-on lire dans le rapport. L’ONU exhorte à agir pour la restauration des terres et des sols dégradés. Pour cela, il est recommandé de collaborer avec les peuples autochtones, qui connaissent mieux leurs terres, afin de lutter pour la biodiversité. Une convention sera prochainement organisée, avec pour objectif le classement en aires protégées de 30 % de la surface de la Terre. Cela permettrait de réserver des terres pour les cultures de rente — ou alimentaires, de planter pour absorber du CO2, ou encore de préserver des lieux de biodiversité.
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