Accident de Jenifer : une cagnotte en ligne pour payer les obsèques de Claire Ponchy, la jeune femme décédée
C'était il y a plus d'une semaine. Dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6, la chanteuse Jenifer a probablement vécu le moment le plus effrayant de sa vie, en échappant de peu à la mort. Alors qu'elle revenait d'un concert de Bruxelles, le minibus dans lequel elle se trouvait a percuté sur l'autoroute A1 une voiture à l'arrêt, tous feux éteints. L'accident a causé la mort d'une jeune femme, Claire Ponchy, âgée d'une vingtaine d'années. Un jeune footballeur Youcef Touati a également été victime de cette collision. Il est toujours dans un coma profond.
Alors que les enquêteurs cherchent à comprendre ce qui s'est réellement passé ce soir-là, les proches de la jeune femme décédée vont pouvoir lui adresser un dernier au revoir ce lundi 14 lors de son enterrement prévu au cimetière de St Pierre d'Amiens. A cette occasion, une cagnotte en ligne a d'ailleurs été ouverte il y a quelques jours pour aider la famille à faire face à ce drame. Au total, 1.419 euros ont déjà été récoltés. "J'ai créé cette cagnotte pour Claire afin d'aider sa famille à payer les obsèques de cet ange qui nous manque déjà beaucoup", a écrit l'instigateur de cet acte qui n'est autre que le petit ami de cette dernière, Jérémy Paulon. Il a proposé de laisser la cagnotte en ligne pendant encore une semaine.
En couple depuis quatre mois avec Claire Ponchy, ce jeune homme de 27 ans est récemment sorti du silence confiant à Purepeople qu'il n'était pas avec elle le soir du dame. "J'étais aux sports d'hiver (...). Elle travaillait donc elle ne pouvait pas venir en vacances. Elle m'avait dit qu'elle ne sortait pas, pour moi elle allait se coucher, elle m'a dit bonne nuit", a-t-il notamment expliqué. Et d'ajouter: "(...) Elle a voulu sortir et comme elle n'avait pas de voiture, elle a appelé ces gens-là, et voilà. (...) Moi, je n'avais pas voulu lui laisser ma voiture parce que (...) je savais qu'elle avait le pied un peu lourd. Elle rigolait toujours de ça".
Puis, il a confié avoir reconstitué, en partie, les dernières heures de la jeune femme en lisant des SMS qu'elle avait envoyés à une voisine: "j'ai pu lire les derniers messages qu'elle a envoyé à sa voisine puisque moi je dormais. Elle lui a dit qu'elle avait peur. En gros, elle sentait qu'elle n'aurait pas dû y aller. Il (le conducteur de la voiture, NDLR) roulait vite (...) ça elle le marque bien".
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