Alcool, agression sexuelle et coups de poing : deux joueurs de rugby du Stade Français renvoyés devant le tribunal
C'est une nouvelle affaire embarrassante qui touche le rugby français avec en toile de fond le comportement de certains joueurs. Deux professionnels évoluant dans le club du Stade Français à Paris devront prochainement comparaître pour "violences en état d'ivresse et agression sexuelle". On connaîtra ce mardi 25 la date précise de l'audience.
Les faits remontent à la nuit du samedi 22 au dimanche 23. Dans une boîte de nuit du XIIIe arrondissement de Paris, Waisea Nayacalevu Vuidravuwalu (27 ans) et Josaia Raisuqe (23 ans) font la fête et sont visiblement très alcoolisés. Le plus jeune des deux aurait alors eu un geste déplacé à l'encontre d'une femme de 35 ans également cliente de l'établissement, et lui a touché brutalement la poitrine, sans son consentement. La jeune femme était accompagnée par deux hommes qui se sont alors interposés. L'auteur présumé du geste obscène et son coéquipier auraient alors fait jouer des poings sur les deux hommes qui se sont vus prescrire deux et trois jours d'Interruption totale de travail (ITT).
Les deux athlètes ont été conduits au commissariat, dans un premier temps pour dessoûler (ce qui a visiblement été assez long) avant d'être confrontés aux trois victimes lundi 24. Josaia Raisuqe a expliqué que l'alcool lui avait fait perdre la mémoire. Les deux hommes devront maintenant répondre de leur comportement à la barre d'un tribunal.
Le club a assuré qu'il "prendra, bien évidemment, les mesures appropriées" assurant condamner"avec la plus grande fermeté toute forme de violence et en particulier les violences faites aux femmes".
Un nouveau scandale donc pour le ballon ovale. En avril 2017, l'Irlandais Denis Coulson, le Néo-Zélandais Rory Grice et le Français Loïck Jammes, trois joueurs professionnels du club de Grenoble, ont été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour "viol en réunion". Ils sont suspectés d'avoir abusé sexuellement d'une jeune femme de 21 ans en mars lors d'une soirée en boîte de nuit à Bordeaux après un match.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.