Braquage de Kim Kardashian : les suspects interpellés sont presque tous issus du grand banditisme
Les 17 personnes interpellées lundi dans le cadre de l'enquête sur le retentissant braquage de Kim Kardashian à Paris en octobre étaient toujours en garde à vue mardi, a-t-on appris de sources policières.
Dans le cadre de cette enquête ouverte pour "vol avec arme en bande organisée", en plus d'"association de malfaiteurs" et "séquestration", les gardes à vue peuvent être prolongées jusqu'à atteindre 96 heures.
Ces arrestations ont été menées sous la direction de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de Paris lundi au petit matin dans la capitale, le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, dans les Alpes-Maritimes et le Gard.
Les interpellés, soupçonnés d'être impliqués directement dans le braquage de la star ou d'avoir participé à l'écoulement des bijoux, sont "quasiment tous connus pour grand banditisme", a confié lundi à l'AFP une source policière.
Le plus jeune est né en janvier 1994 et le plus âgé, arrêté à Grasse (Alpes-Maritimes), a 72 ans, a précisé une source judiciaire.
Selon une source policière, un employé d'une société de transport, l'un des chauffeurs de la star lors de son séjour parisien, figure parmi les gardés à vue. Il aurait ainsi pu indiquer que le garde du corps s'était absenté et renseigner des complices sur les lieux, a précisé cette source.
Trois femmes, dont une de 65 ans interpellée dans le Gard, ont également été arrêtées lors de ce coup de filet, a-t-on ajouté.
Avec un butin estimé à neuf millions d'euros, le braquage de Kim Kardashian est considéré comme le plus important vol de bijoux commis sur un particulier en France depuis plus de 20 ans.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre, la star américaine de 36 ans s'était fait braquer par cinq hommes armés -arrivés et repartis à vélo- dans la discrète résidence hôtelière de luxe du centre de Paris, où elle résidait durant la Fashion Week.
Après l'avoir ligotée, bâillonnée et enfermée dans la salle de bain, ils étaient repartis avec une bague d'une valeur de quatre millions d'euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions.
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