Canular téléphonique : une mosquée commande à son insu un gros lot de préservatifs

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 12 août 2016 - 13:53
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Des préservatifs.
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©Flickr Creative Commons
Une série de canulars téléphoniques a touché le département de l'Essonne début août.
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Un ou plusieurs plaisantins se sont amusés la semaine dernière à faire des canulars téléphoniques en utilisant la technique du "spoofing": une méthode permettant de faire apparaître le numéro de son choix sur le téléphone de l'interlocuteur. Une commande de préservatifs a par exemple été passée dans une pharmacie. Au bout du fil, la personne s'est présentée comme un membre d'une mosquée.

Le département de l'Essonne a été touché début août par une série de canulars téléphoniques. Le ou les suspects, encore non identifié(s), ont utilisé la méthode dite du "spoofing" qui permet de faire apparaître le numéro de son choix sur le téléphone de l'interlocuteur. Ainsi, la semaine dernière, une pharmacie a reçu un appel quelque peu étrange: une personne se disant appartenir à la mosquée d'Évry-Courcouronnes aurait passé une grosse commande de préservatifs pour une cérémonie. "C'était un canular d'un goût douteux, mais ils n'ont pas été jusqu'à finaliser la commande", a déclaré au Parisien l'une des responsables de l'officine, précisant ne pas souhaiter en dire plus.

Même farce pour le commissariat d'Athis-Mons (Essonne) qui a eu la surprise de voir débarquer un livreur avec des dizaines de pizzas sur les bras. Pourtant, aucune commande n'avait été passée. Le restaurant-pizzeria aurait reçu une commande supérieure à 100 euros et émise par un certain "Inspecteur Derrick". Pensant à une blague, le responsable de l'établissement se serait ensuite rendu compte que le numéro affiché correspondait bien à celui du commissariat.

Selon une source judiciaire, une entreprise de pompes funèbres à Lyon aurait elle aussi été contactée pour livrer "un cercueil pour un martyr". En parallèle, des commissariats de Paris, Nice et Carcassonne se sont retrouvés en communication avec le palais présidentiel sans savoir qui était à l'origine de l'appel. Pour le moment, rien ne permet de savoir si ces faits sont liés avec ceux de l'Essonne et de Lyon.

Face à ces blagues, prises au sérieuse en cette période d'état d'urgence, une enquête pour "appels malveillants" a été ouverte cette semaine par le parquet d'Evry et confiée à la sûreté départementale de l'Essonne. 

 

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