Cruauté envers les animaux : un chien congelé vivant par son maître
Il a fait preuve d'une cruauté sans nom. Pour se débarrasser de sa chienne, un homme a décidé de la congeler vivante, selon une information rapportée lundi 27 par le Siberian Times. Cet habitant de Yakutsk en Russie (l'une des villes les plus froides au monde), l'a abandonnée dehors et n'en est pas resté là: il l'a arrosée d'eau froide par -32 degrés afin qu'elle meurt de froid comme en atteste une vidéo diffusée sur YouTube (attention, les images peuvent choquer).
Ce sont les voisins, alertés par les bruits de l'animal, qui ont fait cette horrible découverte. Effarés et choqués, ils ont immédiatement contacté une association de protection des animaux afin que la chienne, âgée d'un an seulement, soit prise en charge le plus rapidement possible. "Je n’oublierai jamais ses yeux. Avez-vous déjà vu un homme qui veut vivre mais est déjà en train de mourir? Le chien avait les mêmes yeux. Il comprenait tout mais ne pouvait pas l’expliquer", a expliqué au quotidien une bénévole de l'association.
Le petit canidé a donc été conduit en urgence chez le vétérinaire. Mais malgré les soins prodigués, son état était trop grave et il a dû être euthanasié. Face à cette atrocité, une pétition en ligne, qui a d'ores et déjà recueilli plus de 100.000 signatures, a été lancée pour demander que des poursuites soient entreprises contre le propriétaire. De plus, face à l'indignation qu'a suscitée cette histoire, un député de Moscou est même personnellement intervenu, exigeant que le responsable soit sanctionné.
Voir plus loin - Acte de cruauté envers un animal domestique: que risque la personne responsable des sévices?
En France, une telle action serait sévèrement punie. Concrètement, l'auteur de sévices graves ou d'actes de cruauté encourt à titre principal une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Des peines complémentaires sont également prévues: il en va ainsi de l'interdiction de détenir un animal et d'exercer une activité professionnelle ou sociale en relation avec l'activité qui a facilité la commission de l'infraction.
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