Des cadavres de chiens dans des sacs-poubelle, un appel à témoins lancé
Les images sont choquantes. Suite à la découverte de quatre jeunes chiens dans des sacs-poubelle, le 29 mars dernier à Mirabeau (Vaucluse), une association de défense animale (Les amis de Sam) a pris la décision de lancer un appel à témoins pour retrouver le ou les auteurs de ces atrocités. Il s'agissait de trois mâles et une femelle, tous âgés de six ou sept mois. Retrouvés par une promeneuse, ils avaient directement été déposés chez un vétérinaire. Seulement voilà: le professionnel n'avait pu déterminer les circonstances de leur mort en raison de l'état de décomposition des corps.
"Une chose est sure c'est que leur positionnement, et leur mâchoire crispé en disent long sur la souffrance qu'ils ont enduré avant leur mort", avait expliqué l'association sur son compte Facebook précisant qu'ils avaient été "balancés comme de vulgaires déchets" et qu'une plainte allait être déposée. Par conséquent, et pour en savoir davantage, elle avait appelé les éventuels témoins à se manifester pour comprendre ce qui s'est passé.
"Afin de nous aider à faire avancer cette affaire et la plainte à venir, si vous avez été témoin de cet acte, si vous avez vu une voiture suspecte jeter des sacs poubelles, si vous avez vu tourner une annonce de chiots berger malinois dans les mois précédents sur ce secteur n'hésitez pas à nous en faire part. Il faut absolument retrouver la personne qui a fait ça", avait-elle déclaré.
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Depuis, les jours ont passé et l'association vient d'annoncer "de bonnes nouvelles". Comme elle l'a expliqué sur le réseau social, l'appel à témoins a porté ses fruits puisque de nombreux témoignages ont été recueillis et "seront transmis à la gendarmerie pour enquête la semaine prochaine". "Nous croisons les doigts pour toucher au but", a-t-elle conclu.
A noter qu'une personne qui exerce publiquement ou non des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou qui commet un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisés, ou tenu en captivité, est puni de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.
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