Disparition d'Alexia Daval - Corps, suspects, pistes : ce que l'on sait
Le corps retrouvé lundi 30 en Haute-Saône à quelques kilomètres de l'itinéraire habituel de la joggeuse disparue, Alexia Daval, n'a pas pu être identifié. Il a en effet été brûlé. Mais les circonstances, la proximité avec le lieu où la jeune femme de 29 ans courrait et l'absence d'autre disparition dans le secteur laissent malheureusement penser qu'il pourrait bien s'agir d'elle. Le procureur a simplement fait savoir qu'il s'agit "d'un individu plutôt jeune", homme ou femme. L'autopsie devrait permettre de répondre à cette question d'ici jeudi 2.
Le cadavre calciné a été découvert lors d'une battue, alors que la jeune femme partie faire un jogging samedi 28 de Gray-la-Ville (Haute-Saône) vers Mantoche au matin n'a pas donné signe de vie depuis. Il a été retrouvé dans une zone boisée et isolée, "volontairement brûlé sur place" a fait savoir le procureur. Une enquête a été ouverte pour assassinat.
Dès les premières heures de la disparition d'Alexia Daval, l'inquiétude a grandi, la jeune femme récemment mariée étant partie sans même son téléphone portable et ne présentant pas de signe suicidaire.
Plusieurs pistes auraient déjà retenu l'attention des enquêteurs, même si ceux-ci n'ont pas souhaiter s'étendre sur le sujet pour des raisons évidentes. Selon l'Est Républicain, la jeune femme aurait été victime de harcèlement téléphonique quelques semaines auparavant. L'homme en question aurait été entendu par les gendarmes sans qu'un lien avec l'affaire ait été établi à ce stade. Le signalement d'un homme s'exhibant dans la zone de sa disparition a également été évoqué, mais là encore rien ne permettrait d'établir un lien pour l'instant.
Les enquêteurs auraient recueilli au moins un témoignage d'une personne ayant croisé la joggeuse. La scène de crime a été "gelée" (maintenu en l'état) pour permettre le travail des techniciens de la police. Des drones doivent être déployer ce mardi 31 afin de déterminer si un véhicule a pu se rendre jusque dans cette zone difficile d'accès. Les gendarmes devront également s'intéresser aux quelque 11.000 commentaires qu'avaient susciter sur Facebook leur appel à témoins.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.