Fréjus : elle annonce un attentat par téléphone et est interpellée

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 08 mars 2018 - 12:48
Image
Un policier a été placé en garde à vue samedi après avoir abattu un jeune homme en dehors de son service à Marseille
Crédits
© DENIS CHARLET / AFP
Une femme a appelé les policiers de Fréjus samedi pour annoncer un attentat.
© DENIS CHARLET / AFP
Les policiers de Fréjus (Var) ont reçu dimanche un appel annonçant l'imminence d'un attentat. Il s'agissait cependant d'une fausse alerte lancée par une femme qui souffrirait de problèmes psychiatriques. Elle a été interpellée.

Une femme de 53 ans a été interpellée dimanche 4 après avoir annoncé à la police de Fréjus (Var) l'imminence d'un attentat, a-t-on appris ce jeudi 8. Il s'agirait de l'acte d'une déséquilibrée.

L'affaire a débuté samedi 3 au soir lorsque le commissariat de police de Fréjus a reçu l'appel d'une femme selon qui un attentat allait bientôt être perpétré. Une fois l'appel terminé, les policiers ont donc naturellement cherché à retrouver leur interlocutrice. On ignore si cette conversation les a amenés à prendre la menace au sérieux.

Ils ont en tout cas découvert que le même numéro avait été utilisé pour passer de nombreux appels, notamment aux pompiers et au Samu.

Lire aussi: Policiers en armes et étudiants apeurés: fausse alerte attentat à l'Essec

Mais aussi à un hôtel à Saint-Raphaël où une femme dont le profil pouvait correspondre était descendue. Ils se sont rendus sur place pour procéder à son interpellation. Ils ont également découvert pas moins de 23 téléphones portables.

Si la quinquagénaire n'a pas donné d'explication, la piste d'une déséquilibrée semble nettement privilégiée. La femme qui semblait vivre d'hôtel en hôtel a en effet fait l'objet d'un placement en établissement psychiatrique, mesure qui peut être décidée par le préfet après consultation d'un expert si l'individu compromet la sûreté des personnes ou porte gravement atteinte à l'ordre public.

Le code pénal prévoit une peine de prison de deux ans pour la divulgation d'une "fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise". Toutefois, la justice devra déterminer si cette personne est responsable de ses actes.

 

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.