Il fait une grève de la faim pour savoir si son ex-compagne est enceinte de lui
Il veut savoir si l'enfant qu'elle attend est le sien. Selon une information rapportée lundi 9 par l'Est Républicain, un habitant du Doubs a entamé dimanche 8 une grève de la faim devant le domicile de son ex-compagne afin de connaître la vérité. L'homme attend fermement des réponses et des preuves.
En août dernier, le couple devait se marier mais s'était finalement séparé peu avant, trois semaines plus tôt. "Elle m’a dit qu’elle ne voulait plus", a-t-il raconté au quotidien précisant que ça avait été "la stupéfaction" pour lui "mais aussi pour les amis et les familles. Tout était prêt". Tentant de tourner la page et de se reconstruire dans une autre ville, il a une nouvelle fois été déboussolé lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte de plusieurs mois. C'était en décembre dernier.
C'est à partir de ce moment qu'il a commencé à douter, se demandant s'il pouvait ou pas être le papa de son futur enfant. "Elle me dit qu’il n’est pas de moi et qu’elle ne m’a pas trompé pendant que nous étions ensemble", a-t-il raconté précisant avoir appris "par inadvertance disons" la date de l'accouchement: le 29 avril. "Si je compte bien, neuf mois avant, c’était le 29 juillet. Et on était toujours en couple", a-t-il déclaré.
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Face à ses multiples demandes, la future maman a tenté d'être claire."J’entends sa souffrance, vu le contexte de notre séparation. Mais, comme je lui ai dit X fois, ce n’est pas lui le père", a-t-elle assuré expliquant qu'il voudrait qu'elle se soumette à un test prénatal, une technique qui permet de confirmer ou infirmer la paternité du père présumé grâce notamment à un échantillon de son sang. "Il n’a aucune valeur juridique et coûte une fortune. C’est hors de question. Mais s’il le souhaite, il peut entamer une procédure légale", a-t-elle proposé.
Mais pour lui, l'attente n'est pas supportable."Cette procédure dure un an et demi, à partir de la naissance. Je ne veux pas vivre dans l’ignorance aussi longtemps. Le test, que je prendrais en charge, n’a pas de valeur légale, ok, mais il permettrait de lever les doutes. Et je la laisserai tranquille", a-t-il affirmé se disant prêt à continuer sa grève de la faim jusqu'à satisfaction.
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