Jeux paralympiques de Rio : l'athlète belge Marieke Vervoort ne veut finalement pas être euthanasiée
Pour Marieke Vervoort, ce ne srea finalement pas pour tout de suite. L’athlète paralympique belge, dans la foulée de sa médaille d’argent obtenue ce dimanche 11 à Rio dans l’épreuve du 400 mètres féminin en fauteuil, a déclaré qu’elle ne souhaitait pas se faire euthanasier en revenant au pays. Elle prend donc le contrepied d’une déclaration qui avait particulièrement choqué, peu avant son départ pour les Jeux.
L’athlète, âgée de 37 ans, avait en effet annoncé en août, qu’elle envisageait de mettre fins à ses jours après les Jeux. "Je commence à penser à l’euthanasie. Malgré ma maladie, j’ai pu vivre des choses dont les autres ne peuvent que rêver (…) Rio est mon dernier souhait. Je m’entraîne très dur même si je dois lutter jour et nuit contre ma maladie".
Marieke Vervoort est atteinte depuis plus de 20 ans d’une maladie orpheline qui paralyse ses jambes, et lui provoque des souffrances la poussant à multiplier les séjours à l’hôpital. Un mal terrible qui ne l’a pas empêché pourtant de se forger un palmarès conséquent en handisport: une médaille d’or aux Jeux 2012 de Londres et trois titres mondiaux en 2015 sur 100, 200 et 400 mètres. Sa médaille d’argent de dimanche sonne donc comme une petite déception.
Elle a cependant démenti dans la foulée de ce qui sera sans doute sa dernière course les pensées qu’on lui prêtait avant la compétition: "Des choses erronées ont été dites sur moi. Je ne vais pas recourir à l'euthanasie après Rio (…)S'il est vrai que c'est ma dernière compétition et que les papiers sont prêts depuis 2008 pour recourir à l'euthanasie, je ne veux pas mourir tout de suite".
L’euthanasie est légale en Belgique pour les personnes atteinte d’une maladie invalidante, qui progresse et pour laquelle il n’existe aucun espoir de guérison, cette triste combinaison devant être certifiée par trois médecins différents.
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