Karim Benzema affirme ne pas avoir vu la sex-tape de Valbuena
Karim Benzema, mis en examen dans l'affaire de chantage à la sex-tape contre Mathieu Valbuena, a indiqué n'avoir jamais vu la vidéo en question, selon ses déclarations à la juge d'instruction chargée de l'affaire, publiées par Le Parisien vendredi.
"+J’aurais dû lui dire (à Valbuena, NDLR) que je ne l’avais pas vue. Mais j’ai fait le malin, j’ai fait l’acteur, sur ce coup-là. Je ne l’ai jamais vue, cette vidéo+, répond le joueur confronté, dans le cabinet de la juge d'instruction le 28 janvier, à sa conversation avec Valbuena à qui il laisse entendre avoir vu la sex-tape", écrit le quotidien.
"De cette vidéo, qu’il soutient n’avoir jamais vue", poursuit le journal, "Karim Benzema estime que +c’est un truc dégueulasse. Je suis quelqu’un de familial+."
"Karim Benzema avance qu’il +hésite+ avant de parler à Valbuena de cette cassette. +Mais après, je me suis dit que je l’aimais bien (Valbuena, NDLR). J’ai pris ça à cœur+"
"Face à la juge d’instruction, Karim Benzema l’a répété: il n’a jamais mis de +coup de pression+ à son partenaire de l’équipe de France pour le contraindre à payer ses maîtres chanteurs", ajoute Le Parisien. "Karim Benzema précise encore que Mathieu Valbuena est un +bon pote au foot+".
"Au terme de son audition, l’attaquant de l’équipe de France répète à deux reprises être +déçu+. Avant d’ajouter: +Je suis énervé (...) par rapport à tout ce qui est sorti, dans la presse. On m’a sali, par rapport à ma famille (...) Ce n’est même plus l’affaire de la sex-tape de Valbuena, c’est l’affaire Benzema+".
Au cœur de l'affaire, une vidéo intime de Valbuena subtilisée par trois escrocs, sujet d'une conversation entre les deux joueurs, le 6 octobre, au centre d'entraînement de l'équipe de France de football à Clairefontaine.
Karim Benzema a été mis en examen le 5 novembre pour "complicité de tentative de chantage" à l'encontre de Valbuena et "participation à une association de malfaiteurs", des infractions passibles de cinq ans d'emprisonnement. Il est soumis à un contrôle judiciaire qui l'interdit d'entrer en contact avec son coéquipier des Bleus.
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