Liaison entre un professeur et son élève de 14 ans : l'enseignant bientôt jugé
Lui est âgé de 31 ans, elle n'a même pas encore fêté ses 15 ans et tous les deux se disent "amoureux". En Seine-et Marne, un professeur de mathématiques sera jugé le 27 novembre prochain pour avoir entretenu une liaison avec une de ses élèves pendant plusieurs mois. Il est poursuivi pour corruption de mineur de moins de 15 ans et atteinte sexuelle par personne qui abuse de l’autorité de ses fonctions. Enseignant au collège Fernand-Gregh de Champagne-sur-Seine, il a été suspendu.
D'après les informations rapportées par Le Parisien, leur histoire a débuté en février 2018. Ils ont commencé par discuter ensemble sur les réseaux sociaux avant d'entamer une relation plus intime à partir du mois de juin. "On se disait qu’il fallait que j’attende d’avoir 18 ans pour vivre cette histoire. Mais on n’a pas réussi, on s’aimait", a raconté la jeune femme dans les colonnes du quotidien. Et pour vivre cette relation dans le plus grand des secrets, ils ont alors tout fait pour éviter qu'elle ne s'ébruite. Visiblement, d'après les témoignages de la famille de l'adolescente, il lui fournissait des téléphones portables pour qu'elle puisse entrer plus facilement en contact avec lui.
Mais après quelques mois, leur histoire a finalement été révélée au grand jour, le 5 novembre dernier. Ce jour là, comme bien souvent, le professeur attendait la jeune fille dans sa voiture garée à proximité du domicile familial. Seulement voilà: après avoir découvert le pot aux roses suite à certaines rumeurs, le beau-père de l'adolescente a vu rouge et a emmené, de force, l'enseignant jusqu'au commissariat. Il l'aurait embarqué dans sa voiture et l'aurait empêché de s'enfuir en le frappant au visage. Des faits qui lui ont valu d'être placé en garde à vue et poursuivi pour violences et séquestration.
Cette histoire intervient alors que l'âge du consentement sexuel fait actuellement débat. Plusieurs dizaines de personnes ont d'ailleurs manifesté mardi soir à Paris près du ministère de la Justice à l'appel de l'association féministe Les Effronté-e-s pour réclamer la fixation "d'un âge minimum à 15 ans" en dessous duquel une victime ne pourra jamais être considérée comme consentante.
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