Nantes : l'homme qui a massacré sa femme avec un robinet et lui a crevé les yeux affirme avoir agi "car elle était possédée"

Un homme de 36 ans s'est rendu dimanche en début d'après-midi au commissariat central de Nantes pour confesser le meurtre de sa compagne. En garde à vue, il a expliqué aux enquêteurs avoir agi ainsi car qu’il était convaincu que "sa compagne était possédée".

L'homme qui s'est livré à la police dimanche 20 après avoir massacré sa femme à coups de robinet, dans un pavillon du quartier Chantenay à Nantes en Loire-Atlantique, a été présenté à un juge mardi 22. En garde à vue, il a expliqué aux enquêteurs avoir agi ainsi car qu’il était àonvaincu que "sa compagne était possédée", et qu’il "a fait ça pour se défendre", explique le journal Ouest-France.

Le corps sans vie de la victime, une femme âgée de 36 ans, a été retrouvé dimanche par sa sœur sur les lieux du crime. Cette dernière s'était rendue chez elle pour prendre de ses nouvelles, inquiète de ne pas en avoir. Elle a découvert le cadavre de sa sœur, le crâne défoncé à l'aide d'un robinet neuf. Comble de l'horreur, les globes oculaires de la suppliciée avait été crevé. Les premiers relevés effectués par les forces de l'ordre une fois sur les lieux du crime faisaient état d'une scène d'une grande violence et d'un acharnement de la part du suspect.

Plus tôt dans la journée, le compagnon de la victime, âgé de 35 ans, s'était rendu de lui même dans un commissariat en compagnie de sa mère et de son beau-père pour se constituer prisonnier. Il a confessé avoir tué sa compagne dans un accès de violence.

Le couple, décrit comme "sympathique" par ses voisins, avait emménagé récemment dans son pavillon. "Tous deux, titulaires d’un bac + 5, ont étudié à l’école supérieure de commerce, Audencia Nantes. L’homme, contrôleur de gestion, a été licencié de son entreprise spécialisée dans le contrôle de la construction. Sa compagne était consultante senior", précise le journal local. L'homme présente des antécédents psychologiques.