Nehuda récupère sa fille, Ricardo ne pourra la voir qu'en présence d'un médiateur
Soupçonnés de violences sur Laïa, leur petite fille de quatre mois, Nehuda et Ricardo Pinto savent enfin ce que va devenir leur bambin, après deux semaines de déferlement médiatique. Le juge des enfants de Tarascon a finalement renoncé, ce lundi 10, au placement de leur enfant, à condition que le vainqueur de Moundir et les apprentis aventuriers 2 ne vive pas, pour le moment, sous le même toit que sa fille. C'est donc sa compagne Nehuda, mise hors de cause, qui en aura la charge. Lui ne pourra la voir uniquement en présence d'un médiateur.
Ricardo reste ainsi mis en examen pour "violences volontaires sur mineur de 15 ans". Il a été placé sous contrôle judiciaire avec injonction de soins, et ce, même si l'expertise du médecin légiste indique que son "geste ne voulait pas causer de dommages aux occupants du véhicule", selon les informations du Parisien. "Le cauchemar est terminé, c'était un accident. Sur la mise en examen, il y a une confusion entre le caractère volontaire du lancer de portable et celle de viser l'enfant, qui a été totalement écartée", a précisé Arié Alimi, l'avocat du couple. Quant à sa fille, soignée depuis 15 jours, elle devrait pouvoir sortir mardi 11 et rentrer au domicile familial.
Pour rappel, le 26 juin dernier, Nehuda et Ricardo Pinto ont tous les deux été placés en garde à vue puis relâchés le lendemain, suite à l'hospitalisation de leur bébé, victime de multiples fractures au niveau du visage. Des soupçons pour violences ont donc commencé à naître malgré le discours bien ficelé des parents: en effet, depuis le début de cette affaire, les deux tourtereaux ont toujours affirmé que les blessures de leur petite fille résultaient d'un accident. Au cours d'une dispute, déclenchée à bord de leur voiture, Ricardo aurait jeté son téléphone à l'arrière du véhicule, atterrissant malencontreusement dans le visage de leur enfant.
Mais cette explication n'a, semble-t-il, pas convaincu les enquêteurs. Le procureur en charge de l’affaire avait alors décidé le 30 juin dernier de retirer provisoirement la garde de la fillette à ses parents en attendant l'audience devant le juge pour enfants.
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