Paris - Attentat aux Champs-Elysées : 3 proches du terroriste en garde à vue, les enquêteurs cherchent des complices
Le terroriste avait-il des complices? Au lendemain de l'attentat perpétré jeudi 20 au soir sur les Champs-Elysées de Paris par Karim C., 39 ans, un terroriste ayant visé intentionnellement des policiers, tuant un agent et faisant trois blessés, les investigations avancent à grand pas. Une perquisition a été menée très vite après les faits au domicile du tueur, tandis que les enquêteurs cherchent également à déterminer s'il a bénéficié de soutiens. Au moins trois de ses proches ont ainsi été placés en garde à vue.
C'est lors de la perquisition du domicile présumé du terroriste, chez sa mère dans un pavillon à Chelles (Seine-et-Marne), que les policiers ont arrêté les trois personnes. Celles-ci seraient donc à compter au rang de ses proches et ont donc été placées en garde à vue afin d'être interrogées. L'objectif est de déterminer si elles étaient au courant de son projet et si celui-ci était prémédité, mais aussi de tenter de cerner plus précisément le profil de Karim C. ainsi que de recueillir un maximum d'éléments sur ses habitudes, ses fréquentations, etc.
L'assaillant serait donc un certain Karim C., Français de 39 ans et "tueur de flics" récidiviste. L'homme avait déjà à tiré plusierus fois sur des policiers, en 2001. Il avait d'abord fait feu à deux reprises sur un élève policier avec lequel il avait eu un accrochage. Placé en garde à vue, il avait ensuite réussi à saisir l'arme d'un fonctionnaire et tiré à plusieurs fois, blessant deux hommes, avant d'être maîtrisé. Pour ces faits, il a été jugé devant les assises et condamné en 2003 à 20 ans de prison. Lors de son procès en appel en 2005, la peine a été réduite à 15 ans de prison.
Récemment, il aurait été visé par une enquête antiterroriste pour avoir évoqué sa volonté de tuer des policiers. Entendu en février dernier, il avait été relâché faute de preuve. A l'époque, aucun élément de radicalisation n'aurait été signalé. Le basculement de l'homme dans le radicalisme islamique reste l'enjeu de questions ce vendredi 21, de même que la nature de ses liens avec Daech.
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